Entrer dans l’exposition Cindy Sherman à la fondation Louis Vuitton, c’est pénétrer dans une scénographie soulignant les périodes de l’œuvre, avec ses murs de couleurs (bleu, gris, orange), mais c’est surtout littéralement y entrer (en faire partie) avec les grands miroirs qui accentuent les jeux de doubles et fond des silhouettes des spectateurs de l’expo les figures d’un univers artistique qui interroge les frontières de l’identité, la question de l’image et nos représentations des genres.
art contemporain
Le 12 mars dernier a eu lieu chez Jean Fournier le vernissage de l’exposition Ensecrètement de Bernard Moninot, la troisième personnelle de l’artiste dans cette galerie, après Entre-temps en 2015 et Chambre d’écho en 2018.
Depuis 2012, le musée Guggenheim met en ligne la version numérique gratuite de nombre de ses catalogues. Ces archives gratuites en ligne regroupent désormais 205 titres, que vous pouvez tranquillement feuilleter en attendant la réouverture des musées.
L’exposition Désidération, qui se tient actuellement à la galerie des Filles du Calvaire, est initiée par le photographe et artiste pluridisciplinaire SMITH. Mais Désidération réunit et mobilise aussi un ensemble d’autres intervenants comme le musicien Akira Rabelais, l’écrivain et critique Lucien Raphmaj, ou le studio Diplomates.
J’ai rencontré Florent Audoye dans les bas-fonds festifs de Marseille, artiste en résidence à Triangle France – Astérides, à la Friche Belle de Mai en hiver dernier. Florent Audoye est né en 1985 à Montpellier et sa recherche actuelle se veut une critique de la bureaucratie et de l’administration comme antagonistes du vivant, une réflexion pertinente sur le corps contemporain. Rencontre et entretien.
En prélude au 29e Salon de la Revue qui se tiendra le 11, 12 et 13 octobre, Diacritik, partenaire de l’événement, est allé à la rencontre de revues qui y seront présentes et qui, aussi vives que puissantes, innervent en profondeur le paysage littéraire. Aujourd’hui, entretien avec la dynamique et passionnante revue Gros Gris.
Lorsqu’ils se rencontrent, Bruno Gibert, auteur et narrateur des Forçats, et Édouard Levé sont deux inconnus. Leur œuvre est devant eux, double quête, celle d’une forme singulière, celle d’un nom à faire connaître au monde. Peu à peu tout s’ébauche et tout se déséquilibre : Bruno devient le spectateur à la fois fasciné et irrité d’Édouard. Les forçats est tout autant le portrait de deux jeunes hommes en artistes que celui d’une génération qui se cherche, tout autant une autofiction qu’une exofiction, avec Édouard Levé pour centre et attraction/désastre.
Il y a quelques semaines, le 6 novembre, Diacritik a publié un article tournant notamment autour des écrits d’Éric Suchère et de la personnalité de Jean Fournier (1922-2006), dont la galerie, toujours en activité, contribue depuis quelques temps à publier la plus que recommandable collection Beautés.
« Mon cœur pareil à une flamme renversée
Les rois qui meurent tour à tour naissent au cœur des poètes
Dans ce miroir je suis enclos vivant et vrai comme on imagine les anges et non comme sont les reflets » (Guillaume Apollinaire)
Eroica s’inspire de la vie de Jean-Michel Basquiat, et pourtant on aurait tort d’y lire simplement la narration d’une vie d’artiste.
Images d’une époque nouvelle : exposition teamLab, Grande Halle de La Villette (15/05/18 – 09/09/18)
L’exposition du collectif teamLab, qui se tient à Paris, à la Grande Halle de La Villette, prend le parti d’un nouveau type d’images, celles qui naissent avec l’époque nouvelle dans laquelle nous avons sans doute commencé à vivre.
Du 28 avril au 23 mai 2018 se tient le Salon d’Art contemporain de Montrouge, plus particulièrement consacré aux nouveaux talents de l’art actuel. La sélection d’œuvres et artistes proposés cette année montre un parti-pris cohérent, tranché et pertinent : troubler le visible, le rendre poreux aux autres sens, problématiser le privilège de la vue, du visuel.
Et si le réalisme contemporain était biologique ?
Si, plus largement, notre rapport au monde, politique comme esthétique, était moléculaire ?
« Beau doublé » que celui qui s’expose dans le Musée de la Chasse et de la Nature : Sophie Calle et son invitée Serena Carone croisent leurs regards et investissent l’espace du musée, ses étages et pièces, les vitrines d’armes à feu et autres trophées. Ainsi, aux côtés de félins et autres animaux naturalisés, (re)découvre-t-on la girafe fétiche de Sophie Calle, ses propres animaux empaillés ou son chat raidi, tué par un de ses amants.
Le dessin de la semaine : à la Saint FIAC, dépensez votre argent, pour l’ISF, vous avez encore le temps.