Pour sa seizième édition, le Festival Jerk Off se tiendra du 14 au 24 septembre et aura lieu autant à Paris qu’à Vitry-sur-Seine (MAC VAL) ou Aubervilliers (Laboratoires d’Aubervilliers).
Category Archive: Art contemporain
Cette semaine, Diacritik poursuit sa série critique « Peintures d’expo » toujours en compagnie de Siryne Z. Cette fois, notre critique a décidé de planter son chevalet au beau milieu de la splendide exposition « Giovanni Bellini, influences croisées » qui a débuté ce 3 mars et prendra fin le 17 juillet au musée Jacquemart-André à Paris.
Cette semaine, Diacritik poursuit sa série critique « Peintures d’expo » toujours en compagnie de Siryne Z. Cette fois, notre critique a planté son chevalet au milieu de l’exposition « Louis Boulanger, peintre rêveur » qui avait cours à la Maison de Victor Hugo de novembre à mars dernier.
L’œuvre de Philippe Cazal convoque à la fois sa passion des mots, un savoir-faire graphique et l’art de la mise en scène. À partir de mots sélectionnés, il parvient à constituer des théâtres de lettres qui mettent à l’épreuve la trop facile lecture qu’offre généralement les mots d’ordre et autres slogans de l’espace public.
La silhouette frêle à la chevelure rousse ardente de Nan Goldin déambule nerveusement dans le hall du Guggenheim de New York. À son bras, une militante de son collectif, PAIN (Prescription Addiction Intervention Now), la rassure et lui donne le tempo. Une pluie de prescriptions d’OxyContin se déverse soudain depuis les étages circulaires ; des banderoles rouge sang se déploient et les cris de protestations, contagieux, résonnent dans la spirale monumentale du musée. Nan Goldin lève les yeux en scandant le slogan que les militants reprennent à l’unisson. Au cœur de ce cyclone de papiers et de lutte, fascinant, se niche l’émotion instantanée, presque photographique, d’une action déjà réussie : la performance politique fait comme effraction dans un temple autoproclamé de l’art, et soutient le combat de l’artiste et des gens qui se sont agglomérés autour d’elle depuis cinq ans au sein de son association.
Diacritik poursuit sa série critique « Peintures d’expo » en compagnie de Siryne Z. qui, cette semaine, fait le bilan en peinture de l’exposition au Louvre : « Les Choses : une histoire de la nature morte » qui s’est achevée fin janvier.
Diacritik poursuit en 2023 sa série critique « Peintures d’expo » en compagnie de Siryne Z. qui, cette semaine, est allée du côté du Musée Jacques Chirac, Quai Branly, à l’occasion de l’exposition dont tout le monde parle : « Black Indians » qui a pris fin ce 15 janvier. Le moins que l’on puisse dire est que cette exposition, sur laquelle Siryne Z. revient en gouache, pose un certain nombre de questions, tout comme ce musée.
À la frontière, on ne se promet rien, sinon de faire quelques pas sur un chemin non balisé : parfois au bord du précipice, mais avec quelques vues sur les jardins interdits, pour reprendre le titre d’une des plus belles pièces d’Henri Pousseur (1973, pour quatuor de saxophones). Fermant les yeux, le diariste s’y projette, notant ce qui s’y passe – ou y passe – comme au sortir d’un rêve. Plus question pour lui de compter le temps, même s’il entretient le goût des nombres. La nuit dernière, dans un moment d’insomnie, il a calculé que 2022 pouvait se décomposer en 2 x 3 x 337, tandis qu’avec 2023, on obtenait 7 x 172 – notons au passage que : 2 + 0 + 2 + 3 = 7, soit le nombre de jours d’une semaine, ou de degrés de l’échelle diatonique (comme 12 est aussi bien celui des mois de l’année que des sons de la gamme chromatique).
« Collectionner les photographies, c’est collectionner le monde », écrivait Susan Sontag (De la photographie), citée en exergue du superbe collectif, dirigé par Magali Nachtergael et Anne Reverseau, qui vient de paraître aux éditions Le Mot et le reste. Un monde en cartes postales s’attache à ce drôle de rectangle de papier cartonné qui s’offre comme un dispositif texte/image. Apparue au XIXe siècle, la carte postale a connu son âge d’or au XXe, avant de tomber en désuétude ces dernières décennies, concurrencée par le téléphone, les mails et SMS puis les réseaux sociaux, Instagram et Pinterest en tête, pour mieux être réinvestie et réinventée par la littérature et l’art contemporain.
Larvatus prodeo. En français : je m’avance masqué. Cette devise, prêtée à Descartes, pourrait être aussi celle de Chechu Álava. Pourtant la philosophie cartésienne n’est pas la meilleure porte d’entrée dans l’univers pictural de cette artiste espagnole vivant désormais à Paris. Il faudrait aussi ajouter un « e » à la fin de l’adjectif. Ajouter des « e », mettre au féminin, c’est d’ailleurs ce à quoi elle s’emploie depuis vingt ans.
Diacritik poursuit sa nouvelle série critique « Peintures d’expo » en compagnie de Siryne Z. qui, cette semaine, a décidé de planter son chevalet au beau milieu de l’exposition « Füssli, entre rêve et fantastique » qui se tient jusqu’au 23 janvier 2023 au musée Jacquemart-André à Paris. L’occasion, en peinture et en gouache, de revenir sur cette exposition d’ampleur consacrée au peintre de l’imaginaire et du sublime.
C’est en interrogeant la signification de chiffres tatoués sur le bras de sa tante que Barry Salzman, encore jeune garçon, devait engager une longue quête qui, sans qu’il le sache alors, allait définitivement orienter sa vie et son œuvre.
Diacritik poursuit sa nouvelle série critique « Peintures d’expo » en compagnie de Siryne Z. qui, aujourd’hui, plante son chevalet au beau milieu de l’exposition « Jean Painlevé : les pieds dans l’eau », qui s’est tenue, du 8 juin au 18 septembre 2022, au musée du Jeu de Paume. L’occasion, en peinture et en gouache, de revenir sur la première exposition exclusivement consacrée à ce cinéaste.
La bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou propose, jusqu’au 10 octobre 2022, une exposition des œuvres de Chris Ware. Le parcours offert aux visiteurs déploie trente années de créativité intense, avec une large place laissée à ses planches originales, à son travail constant sur l’objet livre (qu’il renouvelle en profondeur), à des films où l’artiste américain explicite son travail et ses techniques. Installée au cœur de la bibliothèque, réalisée par Benoît Peeters et Julien Misserey en étroite collaboration avec Chris Ware, totalement gratuite, cette exposition est absolument exceptionnelle. Diacritik vous propose une promenade photographique dans ses allées.
Notre journal inaugure aujourd’hui une nouvelle série critique en compagnie de Siryne Z. qui, à intervalles réguliers, proposera ses peintures d’expo : rendre compte d’une exposition, d’une visite de musée non par écrit mais au moyen d’une peinture : la critique par l’image.