Futurs bacheliers, futurs agrégés, férus de philosophie, oubliez vos dictionnaires, remisez vos encyclopédies universelles au savoir vieux de 3000 ans, rangez vos annales qui (à ce stade) sont devenues obsolètes, avec la parution de La Planète des sages, Encyclopédie mondiale des philosophes et des philosophies de Jul et Charles Pépin.
Certes, cette exposition est terminée depuis juillet dernier.
Ces quelques photographies prises sur place comme une trace, donner à voir quand tout a été replié.
A paraître, le 13 novembre 2015, chez Mercure de France (collection « Petit Mercure ») un choix — par Régine Detambel — de Nouvelles en trois lignes de Félix Fénéon (1861-1944).
Nous avons tous en tête l’image d’un enfant noyé. Nous entendons les réactions politiques, les mises en perspectives géopolitiques, regardons des reportages, certains s’engagent, aident, accueillent. D’autres se focalisent sur des questions de vocabulaire, migrants ? réfugiés ? D’autres encore tempêtent, voudraient fermer les frontières, au nom de ceux qui souffrent, déjà, ici. En mars 2015 paraissait Quelle terreur en nous ne veut pas finir ? de Frédéric Boyer (P.O.L). Il est bon parfois de relire. Tout était déjà là.
La revue de presse du Chutier du jour.
Dans La Carte et le Territoire (Flammarion, 2010, Prix Goncourt la même année, disponible en poche, chez J’ai Lu), Michel Houellebecq avait créé le personnage de Jed Martin, artiste, représenté par la galerie Franz Teller (Paris).
Si les Carnets du voyage en Chine mettent en lumière l’absence de texte possible sur la Chine, sinon sous la forme fragmentaire, par essence lacunaire, des notes ou celle, condensée, d’un article pour Le Monde (« Alors, la Chine ? »), le Journal de deuil de Roland Barthes creuse une autre absence, absolue, qui n’est pas celle de l’écriture, mais celle de la mère, morte le 25 octobre 1977.
Fabien Nury et Brüno sont de retour avec un second tome de Tyler Cross, Angola. Un opus noir comme les eaux des bayous de Louisiane, cynique et violent à l’image de son personnage principal….
Lupano et Cauuet récidivent. Après Ceux qui restent (Dargaud, Prix des Libraires 2014), « les vieux fourneaux » sont de retour dans Bonnie and Pierrot, un album drôle, inspiré, engagé et tendre, un second tome qui fait bien plus que confirmer les espérances nées avec le premier opus.
New York, été 81 : les Clash partent à la conquête de New York et le roman du norvégien Frode Grytten, paru en mars dernier chez Buchet-Chastel, nous fait revivre ce summer incandescent…
Nous avions laissé le Gus de Christophe Blain (Dargaud) seul sur son rocher orange écrivant frénétiquement à Nathalie, héroïne éponyme d’un Far-West burlesque et littéraire. Haut en couleurs. Gus est de retour, et avec lui Clem et Gratt, ses comparses existentialistes.
« Émile est inégalé, Émile est inégalable. Pendant les six années, les deux mille jours qui vont suivre, il sera l’homme qui court le plus vite sur Terre en longues distances.
Jean Echenoz n’a de cesse de surprendre ses lecteurs : chaque fois qu’il a semblé se couler dans un genre, c’était pour mieux le subvertir – ainsi du roman policier, du récit d’aventures, des biographies imaginaires (Ravel, Courir ou Des éclairs) ou du roman de guerre avec 14. Caprice de la reine, est un nouveau détour, au sens tout autant géographique que formel : sept récits comme autant de lieux composent ce recueil, malgré son titre qui pourrait faire croire à un roman historique à la Chantal Thomas.
Considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de la vie et de l’œuvre d’Hergé, Philippe Goddin se définit avec beaucoup d’humour et « beaucoup de guillemets » comme un « Hergéologue ».