Le monde d’après est advenu et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a un fort goût d’apocalypse. 219 ans après la bombe, le temps s’est arrêté aux portes des années 50, les musiques qui résonnent ne sont que ritournelles country et chansons swing passéistes, les écrans sont cathodiques et en noir et blanc et le ciel au-dessus du champ de maïs est d’un bleu artificiel presque sans nuage tel l’avenir des heureux (?) résidents de l’abri numéro 32. Et pour cause : à l’extérieur, à la surface, les terres sont désolées et peuplées de survivants livrés à eux-mêmes, en butte aux éléments, aux goules, au cannibalisme et aux animaux mutants…