Ils sont nombreux à prétendre à la reprise du flambeau des chanteurs dandies, ces mélodistes nouveaux romantiques. En attendant leurs prochains disques (sous des formes différentes : Perez actuellement, Séverin début février, Alex Beaupain en mars, Lafayette pour bientôt), on peut replonger dans l’œuvre d’un des plus fameux d’entre eux, toujours en exercice, via une nouvelle compilation qui vient tout juste de paraitre, nommée sobrement et de manière éponyme Le Meilleur d’Alain Chamfort.

A tout seigneur, tout honneur : si les membres de la Newsroom vous ont livré leurs coups de cœur musicaux, littéraires, cinéphiliques et – toute honte bue – leurs articles préférés… rendons aux lecteurs ce qui leur appartient, à savoir leurs choix de lectures, avec les articles les plus lus sur Diacritik depuis le lancement du site le 23 septembre 2015.

Pour clore cette année 2015, les membres de la rédaction de Diacritik vous proposent leur best of. Ils nous / vous révèlent leur livre, film, chanson préférés en 2015 et l’article du magazine qui les a le plus enthousiasmés. Où l’on constatera que nos goûts sont aussi variés que nos pages même si quelques titres reviennent fréquemment…

En 20 ans et 9 albums, les Suédois de Club 8 se sont affranchis de toute étiquette. Le duo (Karolina Komstedt et Johan Angergård) s’est affairé à faire la musique qui lui plaisait, sans trajectoire définie, sans se laisser distraire par divers succès ponctuels — sur les radios US (Strangely Beautiful, 2003) ou dans les charts de leur propre pays — variant d’un style à l’autre pour y mieux revenir quelques années plus tard après d’autres digressions.

Un remontant voire un coup de pied aux fesses pour se lancer le lundi matin dans les couloirs tristes du RER pour reprendre la route du bureau. (Mais cela marche aussi : le mardi quand on a pris un RTT la veille, les matins moroses ou les lendemains de jour férié). Cela s’appelle Shopping et non il ne s’agit pas d’aller calmer ses frustrations en allant se réconforter en achats inutiles.

Non, ne vous moquez pas. Vous avez toutes et tous un jour fredonné Call Me Maybe dans la rue sur vos lecteurs MP3 en simulant le téléphone avec votre main, provoquant peut-être quelques sourires auprès des passants ayant croisé votre chemin — oui, c’est du vécu. Avouez également ! Le produit Carly Rae Jepsen a le mérite de poser au moins une question : comment un artiste peut il poursuivre sa carrière après un tube aussi écrasant et omniprésent que Call Me Maybe ?

C’est l’apocalypse ! La fin du monde n’est peut être pas si proche – je ne suis devin –, mais l’issue de l’année l’est bel et bien, généralement accompagnée de son lot de compilations et d’albums de « poids lourds » censés booster les ventes d’ici Noël, pour peu qu’on offre encore des CD de nos jours (j’attendrai la sortie du vinyle du nouveau Lara Fabian avant de l’offrir à mon pire ennemi, c’est quand même un bien plus bel objet).

J’ai bien rigolé dans les années 1990 lors de la diffusion d’un reportage sur l’Eurodance de l’émission Capital sur M6. Une bande de jeunes filles fans de Capella, une des stars de ce courant qui a engendré les affreux Dance Machine, les Dr Alban et compagnie, était filmée à la sortie de l’enregistrement d’un programme télé où le groupe devait faire un playback.