« Adelaïde qui m’ensorcelle ». Après Arnold Turboust — et Zabou Breitman — , Destin ou Fiodor Dream Dog — je passe les titres homonymes qui ne sont pas dans dans ma bibliothèque musicale, car on pourrait en citer d’autres —, c’est au tour de Requin Chagrin d’honorer le prénom au i tréma en lui consacrant une chanson.
On ne sait pas si le groupe doit son nom à la chanson de Michel Sardou (ou simplement à la famille de ce poisson) mais sa musique en est heureusement bien éloignée. Rappelant le meilleur de Belle and Sebastian et du label Sarah Records par ses mélodies accrocheuses, le chant étouffé en retrait, chantées en français, on ne sait pas encore grand-chose sur eux sinon, l’essentiel : ils viennent de publier un album de 8 titres absolument magnifique, en forme de madeleine de Proust pour les fans d’indie pop.
Disponible sur le site de la Souterraine à partir de 0 euros, et en vinyle à commander au même endroit, Requin Chagrin se produira demain, vendredi 13 novembre 2015, à la Gaité Lyrique avec Rémi Parson, dont je vous avais déjà écrit les louanges, il y a quelques semaines.
Gros chagrin, il n’y a plus de préventes disponibles pour cette soirée. On pourra se consoler en s’entrainant à la GRS avec comme tuto la vidéo de la chanson.