Guillaume Métayer, poète et traducteur littéraire du hongrois et de l’allemand, nous invite dans son dernier livre A comme Babel, à entrer dans son atelier de traducteur qu’il appelle sa « cuisine ». On y observe le traducteur à l’œuvre, aux prises avec les difficultés, les défis, les enjeux de la traduction poétique. Le livre traite de ce qui est au cœur de l’activité du traducteur, la lecture et l’écriture. L’auteur aborde la traduction comme « une écriture à deux », nous conduisant à travers tous les chemins de lecture-interprétation, changements, pertes, enrichissement, dialogue entre les langues, les sonorités, les rythmes, les références culturelles, les processus de création et recréation textuelle poétique.

Le pogrom de Kishinev de 1903 prend, dans le cours de l’histoire mondiale, une importance particulière. Considéré comme précurseur de l’Holocauste, c’est l’événement avec lequel l’horizon du XXᵉ siècle s’assombrit, non seulement pour les territoires de l’Empire russe mais aussi pour l’Europe. Il sonne le glas de l’ancien monde, annonçant l’avènement des nationalismes totalitaristes, la destruction des juifs d’Europe et une crise de l’humanisme similaire à celle qu’avait connue le XIXᵉ siècle.

En prélude au Salon de la Revue (annulé pour cause de crise sanitaire), Diacritik partenaire de l’événement avait rencontré les revues qui auraient dû être présentes. Aujourd’hui, l’indispensable revue TransLittérature entièrement consacrée à la traduction littéraire.

Peut-être tout texte critique est-il une forme de traduction : dire autrement, sous une forme succincte, intempestive et trouée, ce qui a été développé, pesé et exposé dans une forme « finie ». Dire le principal, suggérer le reste, donner envie d’aller vers l’original. Cette dialectique est celle de la traduction en général, polemos et violence, contrairement aux idées reçues.

Diacritik a toujours eu à cœur de défendre la littérature étrangère et ceux sans lesquels elle demeurerait inaccessible à une grande partie du lectorat français : les traducteurs. Carine Chichereau, traductrice de très nombreux auteurs anglo-saxons, a accepté de tenir une rubrique régulière dans nos colonnes, pour évoquer, en vidéo, un texte dont nous lui devons la version française. Aujourd’hui, Le Bal des Ombres de Joseph O’Connor, tout juste paru aux éditions Rivages.

Je me souviens avoir trouvé dans une de ces boîtes tenues par les bouquinistes des quais de Seine un livre au papier jauni et à la couverture partiellement arrachée, aux cahiers parfois décousus et au dos illisible brûlé par la lumière : le Journal intime de Franz Kafka, traduit et introduit par Pierre Klossowski (Grasset, 1945).

Diacritik a toujours eu à cœur de défendre la littérature étrangère et celles et ceux sans lesquel.le.s elle demeurerait inaccessible à une grande partie du lectorat français. Carine Chichereau a accepté de tenir une rubrique régulière dans nos colonnes, pour évoquer, en vidéo, un texte dont nous lui devons la version française. Aujourd’hui, Les Cent puits de Salaga d’Ayesha Harruna Attah tout juste paru aux éditions Gaïa.

Diacritik a toujours eu à cœur de défendre la littérature étrangère et ceux sans lesquels elle demeurerait inaccessible à une grande partie du lectorat français : les traductrices et traducteurs. Carine Chichereau a accepté de tenir une rubrique régulière dans nos colonnes, pour évoquer, en vidéo, un texte dont nous lui devons la version française. Aujourd’hui, Il était un fleuve de Diane Setterfield tout juste paru aux éditions Plon.

Diacritik a toujours eu à cœur de défendre la littérature étrangère et ceux sans lesquels elle demeurerait inaccessible à une grande partie du lectorat français : les traducteurs. Carine Chichereau, traductrice de très nombreux auteurs anglo-saxons, a accepté de tenir une rubrique régulière dans nos colonnes, pour évoquer, en vidéo, un texte dont nous lui devons la version française. Aujourd’hui, Floride de Lauren Groff tout juste paru aux éditions de L’Olivier.