Paris, un jour comme les autres. Après avoir parcouru rapidement du regard les titres des livres exposés dans la vitrine d’une librairie, j’aperçois, parmi les nouveautés, une copie de Si par une nuit d’hiver un voyageur, le chef d’œuvre d’Italo Calvino. Stupeur : pourquoi le livre de Calvino, paru en Italie en 1979, a-t-il été mis en exposition parmi les nouvelles sorties au lieu d’avoir été rangé, comme l’on s’y attendrait, parmi les classiques de la littérature du XXè siècle ?

La Machine littérature d’Italo Calvino a été publié en français en 1984, au Seuil. Dans La Machine littérature, des pages éclairantes sur Stendhal, Balzac, Les Fiancés ou Homère (parmi tant d’autres), des réflexions sur la littérature, telle qu’on l’écrit, telle qu’on la lit ou la commente, sur les genres, tels qu’on les transgresse. Sur les classiques aussi, ou que l’on nomme tels.