Ce sont deux expositions terminées que Diacritik a souhaité rouvrir, celle des écritures de Roland Barthes à la BNF, celle que la collection Lambert a consacrée à Patrice Chéreau et qui se termine ce week-end à Avignon (article ici). Dans les deux expositions, des agendas ouverts, fascinants, comme l’entrée du visiteur dans une intimité absolue, une présence mais aussi le laboratoire de la création, faussement ordonné. L’emploi du temps devenu œuvre.

Que voient-ils ? Que regardent-ils ? Quels secrets entretiennent les gardiens de musées avec les œuvres sur lesquelles ils veillent ? Le photographe américain Alec Soth, qui collabore régulièrement au New Yorker est retourné à Minneapolis, ville dans laquelle il a grandi, pour interroger les gardiens de musée du Minneapolis Institute of Arts sur leurs pensées secrètes et les photographier devant leurs œuvres préférées.

Düsseldorf consacre une exposition, « Ego Update : the Future of Digital Identity », aux selfies. Rien de nouveau, comme le souligne l’écrivain Douglas Coupland — en 2014, cité dans le catalogue — « il n’y a actuellement rien sur les selfies qui surprenne… La seule chose qui soit surprenante, c’est le nombre d’années qu’il nous a fallu pour isoler et donner un nom au phénomène. »

Encore une expo Warhol ? Oui, « Unlimited », au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, pendant celle, « Underground » du centre Pompidou-Metz (jusqu’au 23 novembre 2015), et après celle du MAC Lyon en 2012 et celle du Grand Palais, à Paris, en 2011. L’occasion d’un article Warhol Unlimited, une exposition, trois livres.

Alors que paraît une nouvelle aventure de Corto Maltese chez Casterman, Sous le soleil de minuitsigné du tandem espagnol Juan Díaz Canales (scénario) et Rubén Pellejero (dessin) — Diacritik les a rencontrés — c’est Hugo Pratt qui s’expose à Louvain-la-Neuve. Son titre est une belle promesse : « Rencontres et Passages ».