La diffusion de la 24ème saison de la série télévisée Air Crash (ou Dangers dans le Ciel en France) vient de débuter sur la chaîne National Geographic et tout dans ce programme tient du symptôme insigne de notre temps.
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Terrorisme(s), attentats, dérèglement climatique, violences faites aux femmes, réforme des retraites, contestations, violences policières, bollorisation des médias, libération(s) des paroles (pour le meilleur et pour le pire), plus que banalisation de l’extrême-droite… les années télévisuelles se suivent et se ressemblent.
En ces temps de réécriture(s) permanente(s) de l’histoire, à l’ère des fake-news, de la post-vérité et des exubérances érigées en nouvelle doxa bolloréenne, il convient de remettre sinon l’église 2.0 au milieu du village numérique du moins un peu de fantaisie dans le morose. Fort de son savoir d’autodidacte diplômé, Boris-Hubert Loyer vous propose un petit précis d’histoire-géo pour les pas trop nuls qui sauront séparer le vrai grain du faux livresque. Quatrième épisode : le « lent remplacement ».
La tradition est bien ancrée depuis ses premières apparitions sur le service public, le visionnage du VU de l’année est devenu un passage sinon obligé, du moins un rendez-vous qui permet de se remémorer les faits, les images, les sons, les petites phrases et les grands discours qui ont jalonné une année de télévision, marqué les esprits (ou pas), imprimé (ou non) les rétines des téléspectateurs, du premier au dernier jour de 2022.
En ces temps de réécriture(s) permanente(s) de l’histoire, à l’ère des fake-news, de la post-vérité et des exubérances érigées en nouvelle doxa bolloréenne, il convient de remettre sinon l’église 2.0 au milieu du village numérique du moins un peu de fantaisie dans le morose. Fort de son savoir d’autodidacte diplômé, Boris-Hubert Loyer vous propose un petit précis d’histoire-géo pour les pas trop nuls qui sauront séparer le vrai grain du faux livresque. Deuxième volet : le Lourdistan.
Comme l’an passé et l’année d’avant, le cru 2021 du Vu de l’année de Patrick Menais diffusé le 2 janvier à 22h40 sur France 5 a malheureusement un goût de déjà-vu.
À moins d’avoir passé ces dernières semaines dans un ashram coupé du monde pour vous extraire des contingences matérielles ou échapper aux sondages politico-médiatiques qui donnent aux cuistres une importance suspecte, vous avez assurément assisté à la déferlante Squid Game. Dans le cas contraire, retour sur la série du moment de la plateforme tentaculaire.
Le documentaire Homothérapies, conversion forcée a pour objet les (mal) dénommées « thérapies de conversion » – absolument non thérapeutiques dans les faits et ne convertissant personne : ces « thérapies » sont supposées s’appliquer aux gays et lesbiennes alors que l’homosexualité n’est pas une maladie ; elles sont en vérité des agressions et des actes de torture ; on ne « convertit » pas quelqu’un à une sexualité ; pourquoi devrait-on « convertir » les homos ? ; etc.
Trente ans après la mort de Serge Gainsbourg le 2 mars 1991, on a tous en tête une chanson, une image, un souvenir qui nous relie à lui. Aimé et détesté de son vivant, mythifié post-mortem, l’artiste n’a pas accédé immédiatement à la gloire qui lui était due, la faute à des prises de positions radicales sur son art et des failles personnelles, intimes, qui l’ont nourri autant qu’elles l’ont consumé — ce dont rend compte avec acuité et sensibilité le magnifique documentaire de Stéphane Benhamou et Sylvain Bergère proposé par France 3 à l’occasion de l’anniversaire de la mort de l’homme à tête de chou.
C’est la respiration de ce début d’année 2021, une série française qui ne sacrifie rien à l’exigence et fait souffler un vent de surréalisme fou-fou sur le genre de la SF qui en a pourtant vu passer des Envahisseurs, des V et des X (Files).
C’est une tradition trentenaire qui perdure malgré les aléas de la vie des médias et les décisions des patrons de chaînes qui ont tour à tour supprimé ou transféré le programme de Patrick Menais, son producteur historique. Toujours le reflet de la télévision, Le VU de l’année 2020 (ex-Zapping) est un grand cru. Un exercice nécessaire pour un visionnage utile.
En quelques mots, Pennyworth, c’est la jeunesse d’Alfred, futur majordome de Bruce Wayne et serviteur dévoué des Batman et Robin des livres et des films. En quelques notes d’un générique inspiré, Pennyworth est un prequel très graphique qui dépasse largement le seul univers de DC Comics et renvoie à l’âge d’or de la série télévisée britannique.
Avant de se souhaiter une éventuelle félicité à l’aune d’une année naissante, qu’en était-il vraiment de 2019 qui vient de trépasser dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier dernier ? Pour le savoir, il faut regarder le VU de l’année (diffusé le 3 janvier à 23h35 sur France 3) disponible à la demande jusqu’au 3 février prochain sur france.tv.
Société, éducation, climat, environnement…
C’est la revue de presse du Chutier.
Vu de France, Fox News est cette chaîne d’info en continu dont Quotidien s’est allègrement moqué quand un « reporter spécialiste des zones de conflit » avait martelé à l’antenne que certains quartiers de Paris étaient des « No-Go zones ».