Pour le cas très probable où je mourrais un jour, j’ai décidé qu’il fallait que je réfléchisse très sérieusement à mes obsèques futures de sorte que ceux qui me survivraient n’aient pas à se préoccuper de ce qu’il faut bien appeler une corvée dont on se passerait bien, un pensum très comparable à la descente hebdomadaire en chaussons dans le local à poubelles ou au remplissage annuel de la déclaration d’impôt en ligne quelques minutes avant la date limite.
Category Archive: Journal Inconséquent de l’information dérisoire
Je vieillis. Mal qui plus est selon l’expression consacrée qui signifie que sans être devenu complètement grabataire on est d’ores et déjà sur la pente savonneuse du déclin inéluctable qui guette chacun, chacune d’entre nous faute d’avoir inventé l’immortalité en dosette recyclable ou en pilule conventionnée.
L’épidémie de Covid-19 a des conséquences inattendues sur ma personne. En parfait hypocondriaque ayant tendance à la nosophobie, j’ai plus d’une fois cru que j’avais l’intégralité des symptômes de la maladie – à l’exception de la fièvre, d’une toux persistante, de la perte de goût et d’odorat, de maux de tête et de difficulté à respirer. Mais ce n’est pas le plus grave. Au cours de mes nombreuses recherches en épidémiologie domestique entre deux prises de température rectale, j’ai constaté que si la pandémie de Covid-19 avait d’abord remplacé ma colère par une sidération compréhensible, elle m’a rendu plus grossier qu’à l’ordinaire et mené vers cette conclusion sans appel : le coronavirus rend con.
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Aujourd’hui, ma batterie est morte. Ou peut-être cette nuit, je ne sais pas. Ce matin, j’ai reçu un mail de mon opérateur : « s’offrir un nouveau smartphone n’a jamais été aussi simple. Passez nous voir en magasin. A bientôt. » Cela veut tout dire.
Troisième mois de l’année et dernier moi de cette série de chroniques prétexte à toutes les inepties sous couvert de culture générale copiée-collée sur Internet, Mars vient du latin Martius en honneur au dieu romain de la guerre. Ce qui en fait donc un mois martial par excellence : ce n’est pas pour rien que la rigueur militaire emprunte à Mars pour commander aux troupes qui s’ébrouent à l’unisson quand le chef de colonne leur crie « en avant, mars ! » pour les faire avancer au pas le 14 juillet sur les Champs Elysées.
De tous les mois de l’année, le mois de février est mathématiquement celui qui passe le plus vite et selon la maxime, février serait « entre tous les mois, le plus court et le moins courtois ». On aurait donc affaire à un mois pressé d’en finir en plus d’être un peu bourru si l’on en croit la croyance populaire. Mais ne cédons pas au diktat du dicton et hâtons nous d’en parler avant de voir débouler mars.
Au cas où vous l’ignoreriez, Janvier vient du latin januarius en l’honneur de Janus, dieu romain des portes. Et comme vous ne l’ignorez pas, l’expression janus horribilis ne veut pas dire qu’il fait un sale temps pour la saison mais peut facilement convenir à ceux qui se remettraient difficilement de leur réveillon du 31 décembre…
Je me dois de vous le dire en préambule, décembre est un mois ambivalent, pour ne pas dire hypocrite : premier mois de l’hiver dans l’hémisphère nord, il est aussi le premier mois de l’été dans l’hémisphère sud. Ce qui montre bien que décembre est à peu près aussi digne de confiance que Laurent Wauquiez se rêvant en homme providentiel et se présentant en pourfendeur des élites dont il est issu.
Novembre ne dispute à nul autre la place de onzième mois de l’année. Il dure 30 jours, et son nom latin est november. Comme d’autres mois avant lui et d’autres avant moi, le mois de novembre en a inspiré plus d’un.
Octobre est un mois sobre. Coincé entre septembre doré et novembre gris, octobre est le dixième mois d’une année qui en compte douze. Comme les coups de minuit, les apôtres de Jésus ou les salopards de Robert Aldrich.
Comme son nom ne l’indique pas, le mois de septembre est le neuvième mois de l’année. Il ne faut donc pas le confondre avec novembre qui, malgré sa racine latine faisant immédiatement penser à autre chose, est le onzième. Le saviez-vous ? Chaque année, septembre commence le même jour de la semaine que décembre. Et après, on s’étonne de ne pas voir le temps passer !
Et si on se mettait vraiment en tête une bonne fois pour toute que la fin est proche ?