1 – Mots qui ne sont pas de pure race
2 – Groupe américain auteur de « We Are Young » et « Some Nights »
3 – Il ne quitte jamais sa chemise de nuit jaune
4 – Détective à la mâchoire carrée
5 – Jeu favori de la Sphinge
6 – Acteur qui vendait bien
7 – Auteur qui savait tayloriser
8 – La petite fille de Quino
9 – Auteur dont on peut retourner le nom comme une crêpe
10 – Ses feux évitent d’éblouir ceux qui arrivent en face

(Solution dans l’article)

Les enfants de la télévision sont orphelins. Monsieur Cinéma n’est plus. Avec la disparition de Pierre Tchernia à l’âge de 88 ans, c’est bien plus qu’une figure du patrimoine audiovisuel et culturel français qui s’en va. Né à Paris en 1928 d’un père d’origine russe et d’une mère parisienne, Pierre Tchernia incarne à jamais plus de soixante ans de l’histoire de la télévision, de ses débuts sur les ondes — avec la création du premier journal télévisé en France en 1949 — jusqu’à ses dernières apparitions aux côtés de l’animateur Arthur.

Le Crépuscule des idiots de Jean-Paul Krassinsky paru le 31 août dernier chez Casterman est une claque gigantesque, un livre intelligent, drôle et d’une acuité incroyable en ce dernier tiers d’année 2016… Fable animalière inspirée (entre conte japonais et récit d’anticipation post-moderne), Le Crépuscule des idiots dézingue les fous de dieux, les vrais faux-prophètes, les tyrans locaux qui se servent de et dans la religion pour asseoir leur pouvoir et asservir les masses (ignorantes ou non) ; Jean-Paul Krassinsky questionne le rapport au sacré, l’obscurantisme et la perversion des idéaux religieux au nom des stratégies et ambitions personnelles des autocrates et intégristes poilus…

En 1948, la publication de La Loterie dans les pages du New Yorker fait scandale. Le récit d’un monstrueux rituel païen dans un petit village de la Nouvelle Angleterre horrifie les lecteurs qui vont tenir pour la réalité ce qui n’est qu’une fiction signée Shirley Jackson (nouvelliste américaine majeure et dont le roman La Maison hantée sera considéré plus tard par Stephen King comme l’un des meilleurs romans d’horreur du XXè siècle).

Arte diffuse ce mercredi 24 août à 22h40 un portrait du créateur de Corto Maltese, Hugo Pratt, trait pour trait, réalisé par Thierry Thomas avec un commentaire dit par Lambert Wilson. Le documentaire retrace l’existence aventureuse de celui qui, né à Rimini en 1927 et mort en Suisse en 1995 a eu mille vies (acteur, dessinateur, auteur, aquarelliste) et a marqué à jamais le monde de la bande dessinée, contribuant à faire entrer le neuvième art dans l’âge adulte.

Jo-El Azara, Greg, Dany, des noms qui parleront aux bédéphiles parce qu’ils sont les créateurs des immortels Taka Takata, Achille Talon, Petits Hommes et Olivier Rameau… Partir à la (re)découverte de séries mythiques (voire oubliées) possède le goût suave des premières lectures et fait remonter à la surface, souvenirs, impressions d’enfance. 

Sacrifiant à l’exercice des previews, effets d’annonces et autres marronniers qui présentent « les BD très attendues de la rentrée », coup de projecteur sur trois titres à paraître entre 31 août et le 15 septembre 2016 (et sur lesquels on reviendra plus longuement) : Le Crépuscule des idiots de Jean-Paul Krassinsky, Kobane Calling de Zerocalcare et Mort aux vaches de François Ravard.

DAstérix à Zep, en passant par Tardi, Enki Bilal ou Manu Larcenet, Spirou et Fantasio revisités ou Largo Winch largué, la bande dessinée est présente sur Diacritik depuis sa création avec une volonté d’embrasser le 9e art dans sa diversité, son caractère incontournable dans le champ culturel, qu’il s’agisse d’albums ou d’auteurs « grand public », de découvertes de pépites moins exposées. Avant de repartir pour une deuxième saison – avec de nouvelles rubriques actuellement en préparation –, retour sur les articles, critiques, interviews, prépublications ou analyses signés Nicolas Tellop et Dominique Bry. Une année de papiers à bulles sur Diacritik.

Benoît Féroumont est un petit chenapan : sous couvert de donner un coup de jeune à l’un des plus célèbres septuagénaires de la bande dessinée, l’auteur de Fantasio se marie en profite pour féminiser avec subtilité et humour des aventures historiquement (et parfois strictement) masculines. Il en ressort un album drôle, enlevé et girly qui transgresse les codes de la BD ado-adultes pour distiller quelques messages féministes bien sentis.

L’Indicible, second tome du Rapport de Brodeck de Manu Larcenet, adapté du roman éponyme de Philippe Claudel, a paru le 17 juin dernier aux éditions Dargaud. Rencontre avec Manu Larcenet pour un entretien en V.O. (en partie sous-titrée) sur son livre, la création, l’art, le pouvoir des images, le vœu du dessinateur de voir davantage de dessin dans les médias et la moustache de l’agent 212.