Septembre 2015. Quatre heures du mat’, air moite, pas de clim, jet lag, insomnie, Glenn Gould, sirènes hurlantes sur Amsterdam Avenue, échafaudages sur l’escalier de secours, une fenêtre sur cour, ma West Side Story commence.
Aux dires de ses proches, Michel Polnareff est un extraterrestre de la chanson. Pour preuve son plus grand succès : L’ovni, please, l’ovni…
Granta fait converser deux écrivains radicaux, Ben Marcus et George Saunders.
Le 1er octobre 2015, à La Maison de la poésie et à 20h30, rencontre avec l’écrivain islandais Eiríkur Örn Norđdahl dont Métailié vient de publier Illska, l’un des textes les plus singuliers (et importants) de cette rentrée littéraire, certes, mais l’enjeu du livre va bien au-delà , comme l’a écrit ailleurs Christine Marcandier (Mediapart, lecture réservée aux abonnés du journal) :
Du 25 au 27 septembre 2015 se tient le Festival écrivains du monde, avec, entre autres invités, Christine Angot, Javier Cercas, Etgar Keret, Edna O’Brien, Joydeep Roy-Bhattacharya, Gary Shteyngart.
Des blindés envoyés à la frontière serbo-croate pour contenir les réfugiés : dans sa gestion de la crise des migrants, l’Europe joue au char et à la souris.
Pour l’exergue empruntée au bibliomane de référence, Charles Nodier, « Après le plaisir de posséder des livres, il n’y en a guère de plus doux que d’en parler ».
L‘automne, pour le monde du livre, est non seulement la saison d’une avalanche de parutions mais aussi celle d’un nombre pléthorique de prix, transformant le lanterneau littéraire en un espace qui bruisse de rumeurs, pronostics et autres réactions scandalisées (souvent) ou enthousiastes (parfois).
« Aujourd’hui, une personne sur sept est un migrant. Cette année, plus de 300 000 personnes ont traversé la Méditerranée et au moins 2500 vies ont été perdues durant ces migrations.
Que signifie être un migrant — ou un réfugié — aujourd’hui ? A quels droits de l’homme pouvons-nous faire référence ? Quel espoir offrir à ceux qui fuient leurs foyers ?
Tour du monde du livre en moins de 80 jours dans les pages culturelles de nos confrères, par la rédaction Diacritik. Des choix, subjectifs, volontairement lacunaires, souvent orientés, parfois énervés.
Les éditions Albert René peuvent se féliciter du démarrage d’Astérix chez les Pictes et du choix des repreneurs de la série, car avec près de 330 000 exemplaires vendus en moins d’une semaine, l’album est d’ores et déjà un franc succès public et commercial. Mais bien plus que cela à y regarder d’un peu plus près.
Enon est le second roman d’un écrivain américain découvert avec Les Foudroyés, un texte longtemps refusé, finalement publié à 3500 exemplaires par une petite maison d’édition et… lauréat du Prix Pulitzer 2010. Mais Paul Harding n’est pas un phénomène éditorial. C’est un immense prosateur de l’intime, l’écrivain des deuils et failles, ce que confirme Enon, sorti en grand format (Le Cherche-Midi, « Lot 49 » en 2014), qui paraît en poche chez 10/18.
La Machine littérature d’Italo Calvino a été publié en français en 1984, au Seuil. Dans La Machine littérature, des pages éclairantes sur Stendhal, Balzac, Les Fiancés ou Homère (parmi tant d’autres), des réflexions sur la littérature, telle qu’on l’écrit, telle qu’on la lit ou la commente, sur les genres, tels qu’on les transgresse. Sur les classiques aussi, ou que l’on nomme tels.