Pour le cas très probable où je mourrais un jour, j’ai décidé qu’il fallait que je réfléchisse très sérieusement à mes obsèques futures de sorte que ceux qui me survivraient n’aient pas à se préoccuper de ce qu’il faut bien appeler une corvée dont on se passerait bien, un pensum très comparable à la descente hebdomadaire en chaussons dans le local à poubelles ou au remplissage annuel de la déclaration d’impôt en ligne quelques minutes avant la date limite.
chronique
En ces temps de réécriture(s) permanente(s) de l’histoire, à l’ère des fake-news, de la post-vérité et des exubérances érigées en nouvelle doxa bolloréenne, il convient de remettre sinon l’église 2.0 au milieu du village numérique du moins un peu de fantaisie dans le morose. Fort de son savoir d’autodidacte diplômé, Boris-Hubert Loyer vous propose un petit précis d’histoire-géo pour les pas trop nuls qui sauront séparer le vrai grain du faux livresque. En ouverture de cette nouvelle rubrique qui ne fera pas date : Joseph-Edgar Davout.
Comment finir une histoire ? Comment ne pas verser dans la facilité de clore un cycle à la manière d’un show-runner peu inspiré ? La réponse à l’épineuse question du devenir d’une héroïne emblématique nous est donnée par Jacques Tardi avec Le Bébé des Buttes-Chaumont, ultime épisode des aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec.
Angoulême, janvier, le festival, l’hiver. Après plus de trente romans graphiques et albums dans lesquels Bastien Vivès explore les genres, les styles et les techniques, l’auteur du Goût du chlore (primé à Angoulême), revient avec un livre délicat et volontiers cryptique, Dernier week-end de janvier.
Je vieillis. Mal qui plus est selon l’expression consacrée qui signifie que sans être devenu complètement grabataire on est d’ores et déjà sur la pente savonneuse du déclin inéluctable qui guette chacun, chacune d’entre nous faute d’avoir inventé l’immortalité en dosette recyclable ou en pilule conventionnée.
Comme l’an passé et l’année d’avant, le cru 2021 du Vu de l’année de Patrick Menais diffusé le 2 janvier à 22h40 sur France 5 a malheureusement un goût de déjà-vu.
C’est une tradition trentenaire qui perdure malgré les aléas de la vie des médias et les décisions des patrons de chaînes qui ont tour à tour supprimé ou transféré le programme de Patrick Menais, son producteur historique. Toujours le reflet de la télévision, Le VU de l’année 2020 (ex-Zapping) est un grand cru. Un exercice nécessaire pour un visionnage utile.
Au cas où vous l’ignoreriez, Janvier vient du latin januarius en l’honneur de Janus, dieu romain des portes. Et comme vous ne l’ignorez pas, l’expression janus horribilis ne veut pas dire qu’il fait un sale temps pour la saison mais peut facilement convenir à ceux qui se remettraient difficilement de leur réveillon du 31 décembre…
Novembre ne dispute à nul autre la place de onzième mois de l’année. Il dure 30 jours, et son nom latin est november. Comme d’autres mois avant lui et d’autres avant moi, le mois de novembre en a inspiré plus d’un.
Octobre est un mois sobre. Coincé entre septembre doré et novembre gris, octobre est le dixième mois d’une année qui en compte douze. Comme les coups de minuit, les apôtres de Jésus ou les salopards de Robert Aldrich.
Comme son nom ne l’indique pas, le mois de septembre est le neuvième mois de l’année. Il ne faut donc pas le confondre avec novembre qui, malgré sa racine latine faisant immédiatement penser à autre chose, est le onzième. Le saviez-vous ? Chaque année, septembre commence le même jour de la semaine que décembre. Et après, on s’étonne de ne pas voir le temps passer !
Août est le huitième mois de l’année et vient du latin Augustus. Saviez-vous que si août possède 31 jours, c’est parce qu’Auguste, par pure jalousie, aurait ôté un jour à février pour le rajouter au mois qui porte son nom rien que pour être avec à égalité avec Juillet qui vient de Jules César ? Non ? Et bien, moi non plus.
Cher Facebook,
Je te le dis sans ambages mais avec toute la délicatesse qui me caractérise et j’espère sans trop te froisser : je te quitte.
Juillet est appelé ainsi grâce à l’empereur Auguste qui a renommé le cinquième mois de l’année Quintilius en Iulius pour rendre hommage à Jules César. Saluons au passage Auguste pour ce geste car désormais, ceux qui préfèrent prendre le gros de leurs congés payés républicains en même temps que les forçats de la petite reine, sont appelés les juilletistes. Par opposition aux aoûtiens qui prennent leurs vacances en août en plus d’avoir un sobriquet qui ressemble à une espèce d’acarien.
Juin est un mois qui pose plein de problèmes. On ne sait jamais s’il faut prononcer « /ʒɥɛ̃/ » ou « /ʒwɛ̃/ ». Source de nombreuses incompréhensions, le mot juin est un peu ce que oui est à huis ou huit, alors qu’il n’y a aucune raison de confondre cinq à sept et cinq sets, sis et six, et un et Hun font deux. Le compte est bon. Monsieur Berger à vous pour les lettres.