Le procès des attentats de janvier 2015 a commencé le mercredi 2 septembre au Palais de justice de Paris. Un procès pour l’histoire lit-on partout. Un procès pour les vivants, pour les victimes et leurs familles ; un procès qui fait resurgir la douleur, le souvenir, l’horreur, l’injustice. Cette semaine, Diacritik vous propose de revenir sur des œuvres qui, frontalement ou en creux, parlent de Charlie avant « Je suis Charlie », des traumatismes, de l’après et de la reconstruction impossible et nécessaire. Parce que ces livres, ces albums, ces dessins, ces entretiens sont à la fois témoignages, traces, mémoire, histoire(s). Aujourd’hui : La Légèreté, de Catherine Meurisse.
Tignous
Le procès des attentats de janvier 2015 a commencé le mercredi 2 septembre au Palais de justice de Paris. Un procès pour l’histoire lit-on partout. Un procès pour les vivants, pour les victimes et leurs familles ; un procès qui fait resurgir la douleur, le souvenir, l’horreur, l’injustice. Cette semaine, Diacritik vous propose de revenir sur des œuvres qui, frontalement ou en creux, parlent de Charlie avant « Je suis Charlie », des traumatismes, de l’après et de la reconstruction impossible et nécessaire. Parce que ces livres, ces albums, ces dessins, ces entretiens sont à la fois témoignages, traces, mémoire, histoire(s). Aujourd’hui : Indélébiles, de Luz.
Le procès des attentats de janvier 2015 a commencé le mercredi 2 septembre au Palais de justice de Paris. Un procès pour l’histoire lit-on partout. Un procès pour les vivants, pour les victimes et leurs familles ; un procès qui fait resurgir la douleur, le souvenir, l’horreur, l’injustice. Cette semaine, Diacritik vous propose de revenir sur des œuvres qui, frontalement ou en creux, parlent de Charlie avant « Je suis Charlie », des traumatismes, de l’après et de la reconstruction impossible et nécessaire. Parce que ces livres, ces albums, ces dessins, ces entretiens sont à la fois témoignages, traces, mémoire, histoire(s). Aujourd’hui : L’Humour à Mort, documentaire de Daniel et Emmanuel Leconte.
Magnifiquement mélancolique, témoignage de l’amour indéfectible de Luz pour le dessin, reconnaissance éternelle de l’auteur à Cabu, à Gébé, Catherine, l’Amitié majuscule avec Charb, Luz parle de lui sans fard et avance en racontant son Charlie : Indélébiles.
De nombreux hommages ont accompagné le décès de Jacques Higelin : « enchanteur, magicien, poseur de défis, funambule poète », le moindre d’entre eux n’étant pas ces obsèques entre joie et larmes, musique toujours.
C’est ce qu’on appelle communément un « beau livre » : quarante dessinateurs et scénaristes dont David B, Guy Delisle, Etienne Davodeau, Pascal Rabaté, Blutch, Miles Hyman, le regretté Tignous, Catherine Meurisse, Luz… Trente ans d’information illustrée, commentée par un collectif d’auteurs, trente événements qui ont fait l’actualité et dont les implications et conséquences résonnent encore aujourd’hui.
D’Astérix à Zep, en passant par Tardi, Enki Bilal ou Manu Larcenet, Spirou et Fantasio revisités ou Largo Winch largué, la bande dessinée est présente sur Diacritik depuis sa création avec une volonté d’embrasser le 9e art dans sa diversité, son caractère incontournable dans le champ culturel, qu’il s’agisse d’albums ou d’auteurs « grand public », de découvertes de pépites moins exposées. Avant de repartir pour une deuxième saison – avec de nouvelles rubriques actuellement en préparation –, retour sur les articles, critiques, interviews, prépublications ou analyses signés Nicolas Tellop et Dominique Bry. Une année de papiers à bulles sur Diacritik.
Au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, la dessinatrice Catherine Meurisse a été touchée dans son âme tandis que Charb, Tignous, Cabu, Wolinski, Mustapha et Honoré l’étaient dans leur chair. L’horreur l’a plongée dans un état d’abattement, de deuil, jusqu’à la dissociation. Un état qu’elle raconte dans un album qui tient à la fois du témoignage et de la quête, du manifeste et de l’hommage.
Disponible en vidéo à la demande et en DVD depuis le 19 avril dernier, L’Humour à Mort, le documentaire de Daniel Leconte et Emmanuel Leconte retrace le(s) combat(s) de Charlie Hebdo dans sa résurrection aux lendemains des attentats du 7 janvier 2015 et témoigne de sa raison d’être dans un pays où la liberté d’expression est érigée en vertu cardinale républicaine. Sauf que…
Pierre Desproges, chroniqueur gastronomique pour Cuisine et vins de France, c’est étonnant, non ? Et pourtant. Entre 1984 et 1985, l’humoriste écrivain a sévi dans les pages de ce magazine pour amateurs de bonne chère (bonne chair ?) sur papier glacé, marchant dans les pas (pour ne pas dire sur les pieds) de Maurice Edmond Saillant dit Curnonsky ci-devant gastronome, humoriste, critique culinaire et fondateur de la revue pour apprendre à cuire les œufs sans dénaturer le goût du Pommard.
Sorti en librairie le 12 novembre, veille des tragiques attentats qui ont secoué la capitale, Murs murs est un ouvrage posthume. Son auteur, Tignous, est mort le 7 janvier 2015, assassiné lors de l’attaque terroriste de sinistre mémoire perpétrée contre Charlie Hebdo.