Du 25 au 30 juin aura lieu à Paris, à la librairie le Monte-en-l’air et sur la scène du Pan Piper, la première édition du festival « Tremble parlure ». Conçu par Florian Caschera, membre notamment du groupe Arlt, « Tremble parlure » donne la parole, chaque soir, à travers rencontres, discussions et concerts, aux écrivaines et écrivains contemporains qui font trembler la langue. Au programme, pour ne citer qu’eux, Eugène Savitzkaya, Christophe Manon, Gaëlle Obiégly ou Eric Chevillard encore. L’occasion était donc toute trouvée pour Diacritik d’aller interroger Florian Caschera sur cette nouvelle et riche manifestation.
Noémi Lefebvre
Stimulant et passionnant : tels sont les deux termes qui viennent immédiatement à l’esprit après la lecture de Trompe-la-mort de Lionel Ruffel qui paraît aujourd’hui chez Verdier. Entre l’essai et l’histoire, entre le récit et la réflexion, Lionel Ruffel évoque, au moment où l’université vacille, l’humanité littéraire telle qu’elle nous fonde et telle qu’elle se transmet. Bond vers l’écriture tout autant que livre de lecteur, Trompe-la-mort soulève des questions que Diacritik a voulu poser à son auteur, l’un des artisans du Master de création littéraire à Paris 8.
Pierre Dumayet – Bonjour à tous, aujourd’hui nous sommes réunis sur ce plateau pour tenter de comprendre ce que veut dire écrire aujourd’hui. Pour débattre sur ce thème d’aujourd’hui nous avons invité des invités…
Autrefois — « Quand tu penses qu’autrefois c’était hier » (Claro) —, les archives de nos vies étaient personnelles (photographies, journaux intimes, transmissions de récits) ou plus collectives, quand artistes et écrivains s’en emparaient. Aujourd’hui, toutes les vies sont surveillées, archivées, quasi en temps réel, via réseaux sociaux, traçages d’algorithmes et espionnage de masse.
Le vendredi 8 avril, la revue La Mer gelée aboiera au Bistrot du canal 8 avenue de Flandre. Métro Stalingrad à partir de 19 h 00, « autour d’un verre et de quelques croquettes ».
Aujourd’hui, jamais les deux côtés de l’Atlantique n’auront été aussi proches : A l’initiative de Littérature etc., de la revue Muscle, de Cousins de personne, Lille, Marseille et Montréal seront réunies par un « carrousel poétique et numérique », un TRANSPORT, e-festival de poésie, première édition.
Les coulisses de la rédaction, 14. Cette semaine, on est tous passé en 2016, et Diacritik a sacrifié aux traditionnels best-of. Et dans nos colonnes, on a pu lire Joyce Carol Oates, Marc-Antoine Mathieu, Gary Shteyngart, Michel Foucault, Véronique Pittolo, Noemi Lefebvre, Fred le Chevalier (en 2015). Olivier Steiner a repris son journal dans le journal dès le 1er janvier, il y eut aussi Jana Černá et les héros ordinaires de Lip, on est passé en cuisine avec Bret Easton Ellis et Yorick a donné la solution de son apologue pour le capital.
Les coulisses de la rédaction 14, donc, et on ouvre l’année avec un des trois co-rédac chefs, Dominique Bry :
On pourrait être entre un État des sentiments à l’âge adulte et un Autoportrait bleu, titres des deux précédents livres de Noémi Lefebvre. On est en tout cas dans un flux de conscience, celui d’une femme, Martine, qui reste couchée « comme ça », chez sa mère, « sans rien faire, dans un retrait favorable à la contemplation ».
La revue Le Chant du monstre publie un long extrait de La Mèche, pièce de théâtre d’Alban Lefranc dont la création, par la compagnie Le Menteur volontaire, est prévue pour 2017.