J’avais une trentaine d’années, c’était en 1995. Je fréquentais un coiffeur niçois, qui avait deux places pour aller voir Céline Dion à l’Acropolis, salle Apollon, un Palais des Congrès au centre de la ville. La personne qui devait l’accompagner avait un empêchement, et l’homme m’avait proposé de le remplacer.
Laurent Herrou
Deux publications du printemps dernier, issues des éditions dirigées par Patrick Lowie (P.A.T., à Bruxelles, et Onze, à Casablanca), questionnent le couple marocain, à la fois dans son universalité et dans ses spécificités culturelles.
« L’enfant m’a appris à mourir. »
Claire Ponceau, L’enfant, l’étoilement.
« Tous travaillent au son qui tue.
La flèche ouvre une brèche dans l’espace et dans le temps.
La musique ouvre une brèche dans l’espace et dans le temps.
L’une et l’autre font parler la mort, accompagnent la mort. »
Pascal Quignard, Harmoniè Palintropos
Je me suis réveillé à quatre heures cinquante.
J’ai été en charge de la première sélection e**position, en 2018. Des six photographes, les six premiers si l’on veut : ceux qui se colleraient, pour la première fois, à la demande que nous leur faisions, Pauline Sauveur et moi. Poser leur appareil quelques minutes et s’interroger, interroger leur travail : s’il devait être défini par une seule image, quelle serait-elle ?
Une e** position s’est terminée ce dimanche 26 janvier, sur la proposition No Pasa Nada de Philippe Dollo. Depuis le 2 décembre 2019, vous avez pu également découvrir les travaux de Delphine et Élodie Chevalme, d’Erick Flogny, de Joël-Alain Dervaux, de Camille Carbonaro et d’Elsa Guénot. Avant de revenir sur cette deuxième édition, supervisée par Pauline Sauveur *, et de vous proposer de revoir l’ensemble de l’exposition sur la page dédiée * Public Averti, souhaitait profiter de cette dernière semaine de janvier pour vous adresser ses vœux pour la nouvelle année.
Penny Dreadful, lorsque je l’ai découvert il y a deux ans, a été un choc : esthétique, littéraire, narratif.
J’ai grandi avec le carré blanc. Qui en l’occurrence était un rectangle blanc, qui apparaissait dans un coin de l’écran de télévision, pour signaler que le film à suivre n’était pas visible par « tout public ».
Alien: (Re)Generation s’ouvre sur les corridors déserts de l’Auriga. Le vaisseau flotte dans l’espace, en orbite autour de la Terre.
Ripley : There’s a monster in your chest. (…) It’s a really nasty one. And in a few hours it’s gonna burst through your ribcage, and you’re gonna die. Any questions?
Purvis : Who are you?
Ripley : [smiles] I’m the monster’s mother.
Il y a dans le personnage d’Ellen Ripley, depuis le premier film jusqu’à celui de Jean-Pierre Jeunet, une gravité, une densité presque, qui l’isole en la différenciant, des hommes et des femmes qu’elle côtoie.
« Personne n’a jamais écrit à deux voix. »
Marguerite Duras, Écrire.
La question m’a été posée à plusieurs reprises ces dernières semaines, de mon opposition quasi-systématique à la pratique des ateliers d’écriture ; de mon refus en tout cas d’y participer, ou d’en animer un — ce que j’ai failli faire à Bruxelles, en m’y installant il y a trois ans, parce qu’il m’avait semblé alors que ma reconnaissance dans la ville belge passerait forcément par cet exercice fastidieux.
Call: I’ve read Morse — I’ve read all the banned histories. She gave her life to protect us from the beast. You’re not her.
Une fois les gants de boxe retirés — après avoir renversé son gobelet, Call est chassée par ses compagnons et leur envoie les fameux gants au visage (cf. RIPLEY(S) : CRÉATION I) —, la jeune femme (on ne sait pas encore qu’elle est un androïde à ce stade du film) se met en quête de Ripley.
On s’assied dans l’obscurité et malgré le couple, le rang devant soi, qui plonge à deux mains généreuses dans un sachet de bonbons, et ce trio, derrière soi, qui fait la même chose avec un enthousiasme tout équivalent (et j’en profite pour poser la question essentielle de ce texte : quand inventera-t-on enfin des emballages de bonbons silencieux ?), on s’abîme vers les étoiles en compagnie de Brad Pitt.
Johner: Hey, Ripley. I heard you, like, ran into these things before ?
Ripley: That’s right.
Johner: Wow, man. So, like, what did you do?
Ripley: I died.
Diane avait envoyé un message sur Facebook : Bret Easton Ellis serait à Bruxelles le dimanche 22 septembre au soir, est-ce que j’étais là ?
Avertissement
Les datations comprises dans ce texte (notamment les dates de naissance et de mort d’Ellen Ripley, mais également de certains événements ultérieurs) sont susceptibles d’être remises en question.