Cette année, Catherine tapisse La Croisette. Depuis Les Parapluies de Cherbourg, Cannes invite Deneuve en fanfare, avec les honneurs.
David Bowie
Il y a dans le rapport à l’archive une « façon passionnée de construire un récit, d’établir une relation au document et aux personnes qu’il révèle », écrivait Arlette Farge dans Le Goût de l’archive (1989). Ainsi de deux valises fermées, en couverture et 4e de couverture du livre d’Albert Dichy : le livre déploie les archives de Jean Genet comme si nous ouvrions nous-mêmes ces valises, à défaut de voir ces documents exposés à l’Abbaye d’Ardenne en ces mois où la culture semble interdite — au moins au sens de stupéfaite d’être ainsi dérobée au public dans tout ce qui fait d’elle un espace de rencontres, de dialogues, du vivant.
Lundi : Sur la banquise
Hanif Kureishi est un analyste des corps et des forces qui les meuvent, en particulier désir et libido, jusque dans leur part la plus primaire et bestiale. « A chaque corps, un animal » écrit le romancier dans L’air de rien, qui vient de sortir en poche chez 10/18, un récit qui ne déroge pas à cette exploration, dans une veine toujours plus caustique et noire.
Hanif Kureishi est un analyste des corps et des forces qui les meuvent, en particulier désir et libido, jusque dans leur part la plus primaire et bestiale.
Après son documentaire David Bowie en cinq actes (2013), le réalisateur anglais Francis Whately nous offre David Bowie, les cinq dernières années. Les téléspectateurs français pourront voir son film, diffusé sur la BBC le 7 janvier dernier, sur Arte le vendredi 13 janvier.
Here there’s no music here
I’m lost in streams of sound
Here am I nowhere now ?
No plan
Tout commence, désormais, par un «après David Bowie», par « le jour où Bowie est mort », comme le livre de Patrick Eudeline, Bowie L’autre histoire qui sort en poche aux éditions Points.
Pour beaucoup d’entre nous, la musique et l’univers de David Bowie ont en partie, mais fortement, composé le paysage de nos existences.
La voix résonne dans le casque. The return of the Thin White Duke. La voix est à la fois présente et absente, détachée, ailleurs. Throwing darts in lovers’ eyes. David Bowie est décédé le 10 janvier 2016. Pourtant sa voix est toujours là, au présent, lançant des fléchettes dans les yeux des amants. It’s too late to be grateful, it’s too late to be hateful. Comment la voix d’un mort peut-elle exister ? Voix après la mort ? Voix vivante d’un mort ? Et qui est mort si la voix est toujours là ?
Tout commence, désormais, par un «après David Bowie», par « le jour où Bowie est mort », comme le livre de Patrick Eudeline, Bowie L’autre histoire qui vient de paraître aux éditions de La Martinière.
Détruite au début des années 80, il ne reste de Haddon Hall que quelques photographies devant lesquelles pose un artiste aux cheveux longs encore méconnu, sinon incompris. Avant Stupor Mundi qui vient de paraître, en 2012 Néjib faisait de Haddon Hall le narrateur inattendu d’un roman graphique intimiste et pop. Pour raconter, entre 1969 et 1971, la vie de son illustre locataire et comment dans ce lieu David Robert Jones inventa Bowie.
1.
La vie après Bowie est plus difficile encore qu’après Jésus-Christ, même pour les gens du Telegraph — c’est dire — qui dans ma jeunesse ne le mentionnaient que du bout des lèvres.
Le compte @Instaminiseries va publier sur Instagram, à partir du jeudi 25 février, une série directement inspirée du 28ème et dernier opus de David Bowie, « Blackstar » : « UNBOUND : A ★ InstaMiniSeries”.