Il y a un an, Philip Gourevitch en appelait à la reconnaissance, par les prix littéraires internationaux, de la non-fiction comme un genre littéraire à part entière. Le New Yorker republie son papier après le couronnement de l’œuvre de Svetlana Alexievitch par le Prix Nobel de littérature cette semaine.
Auteur : Christine Marcandier
Cette semaine, alors que devait être décerné le Prix Nobel de la paix, un internaute disait, sur Tweeter, qu’il devrait être remis aux usagers de la ligne 13 du métro parisien… Manière, bien sûr, de souligner combien le métro peut être un espace de stress quotidien. Pourtant c’est aussi un lieu poétique, quand des artistes s’en emparent.
La galerie Blain Southtern de Berlin présente, jusqu’au 14 novembre 2015, des photographies récentes de Wim Wenders. Le titre de l’expo « Time Capsules. By the side of the road » souligne le lien de la photographie et de la mémoire, du lieu (Allemagne, Amérique) et du temps.
Je suis un personnage dans une histoire à propos d’une illusion à laquelle chacun veut croire.
Je suis en prison, et je vais passer devant le juge.
Je suis complètement baisé .
Ce livre a été interdit peu de temps après sa parution (Benoit Jacob éditions). Querelle d’héritiers : publié après la mort de Marguerite Duras par son fils Jean Mascolo, il a été interdit par son dernier compagnon et exécuteur littéraire Yann Andréa. Définitivement épuisé.
Son nom vient de tomber, officiel cette fois, en direct sur le site du Nobel. Svetlana Alexievitch succède à Patrick Modiano, lauréat 2014. Le Nobel lui est attribué pour « pour son œuvre polyphonique, mémorial de la souffrance et du courage à notre époque ». Elle est publiée en France chez Actes Sud.
La question est sur toutes les lèvres, toute la matinée : « Et le Prix Nobel de littérature 2015 est ? ». Mais on ne sait pas. L’annonce officielle doit tomber à 13 heures, en direct sur le site du Nobel.
Dans La Préparation de la vie, son dernier livre (Gallimard, 2014), à la page 190, alors que c’est « presque la fin du Ramadan » et de ce texte si sensible, Colette Fellous prépare « une caponata sicilienne pour ce soir ».
The Archivists est un site qui propose de découvrir des lieux et des personnes, des bibliothèques, des livres, des passionnés de culture, des photographies, des titres de livres aimés. Chaque semaine, depuis février 2015, un nouveau portrait, comme un espace qui s’ouvre et un labyrinthe dans lequel on aime à se perdre : quelqu’un se dévoile à travers un lieu, des livres aimés, les archives (présentes) d’une intimité.
Le titre est trompeur : ces Fictitious Dishes — An Album of Literature’s Most Memorable Meals — sont moins des plats fictifs que des recettes d’abord romanesques devenues photographies. Titre trompeur mais parfait pour introduire à la nouvelle rubrique « Books & Cook » de Diacritik et sa première recette, le poulet « mole ».
Thomas Clerc, toujours, mais en élargissant le champ, avec Paris, Musée du XXIe siècle. Le dixième arrondissement, publié en 2007 et l’arpentage, le quadrillage du quartier dans lequel se trouve son appartement, celui d’Intérieur.
On entend une brève, d’abord au conditionnel. Puis confirmée, développée, commentée ad lib. : l’horreur, un centre médical de Médecins Sans Frontières bombardé par l’armée américaine à Kunduz, des morts, des blessés, des disparus. Et l’on pense au très beau J’ai vu un homme d’Owen Sheers, à son roman tout entier centré sur les « dommages collatéraux », collectifs, intimes.
Lundi 5 octobre, hommage à Denis Roche, à la Maison de la poésie, à 19 heures.
La librairie parisienne mythique, Shakespeare and Co, ouvre un café, en octobre. Un espace de 10 à 15 places (et 40 en terrasse), avec café, jus de fruits, bières, vins mais aussi nachos, bagels, cookies et salades ou panier pique-nique Moveable Feast, en référence à Hemingway, parce que, oui, Paris est une fête.