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Je commence, par provocation, par avancer quelques propositions, qu’il faudra prendre, comme il se doit, la langue dans la joue.
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Je commence, par provocation, par avancer quelques propositions, qu’il faudra prendre, comme il se doit, la langue dans la joue.
Envisager la pensée politique de Nietzsche peut engendrer une certaine perplexité tant elle s’avère complexe et non exempte d’apparentes contradictions. Si bien qu’on se demande si ce projet a un quelconque sens. Dans une lettre à son ami Rohde en octobre 1868, le philosophe ne se déclarait-il pas lui-même étranger à la définition d’« animal politique », ajoutant dans la foulée avoir « contre ce genre de choses une nature de porc-épic » ?
Le Président Emmanuel Macron, lors de l’annonce du premier confinement, au soir du 16 mars 2020, encourageait le peuple de France à la pratique de ce vice encore impuni qu’est la lecture. On se souvient de ses mots : « Lisez, retrouvez aussi ce sens de l’essentiel… » Nous sommes un certain nombre à n’avoir pas attendu ce précieux conseil prodigué sur un ton douceâtre et paternel, mais qu’importe ?
C’est un objet d’un genre particulier qu’inventa Guy Debord dans les années 50. Le “Jeu de la guerre”, étonnant plateau où la tactique se mêle au ludique, se révèle comme une clé ouvrant secrètement les portes de son œuvre entière. Nous avons voulu recueillir la parole d’Emmanuel Guy, normalien, agrégé de lettres modernes et docteur en histoire de l’art. Dans son ouvrage Le Jeu de la guerre de Guy Debord, l’émancipation comme projet qui paraît aux éditions B42, il initie brillamment le lecteur à un art des situations stratégiques si nécessaire à notre époque.
Une lecture de Jacques Derrida par Jean-Clet Martin : La différance avec un « a ».
La Bibliothèque de Philosophie des éditions Gallimard accueille dans sa riche section consacrée au philosophe allemand (1889-1976) un ensemble de textes datés de la fin des années 30. Dans cette profonde Méditation, Martin Heidegger rend le classique projet métaphysique obsolète et insiste dans le sillon d’une pensée aussi fertile que capitale.
Une lecture de Gilles Deleuze par Jean-Clet Martin : Différence et répétition.
S’il n’y a qu’un seul texte à lire sur la pandémie, c’est bel et bien le remarquable Changer le monde de Laurent de Sutter qui vient de paraître. Dans ce bref et incisif essai, le théoricien de la postcritique déploie une saisie aussi originale que juste du virus qui a obligé une large partie du monde à se confiner. Avant de se projeter aveuglément dans le monde d’après, il faut d’abord revenir aux Grecs pour qui toute épidémie relève non d’un principe médical mais appelle à une vision politique : celle de la co-existence avec les puissances étrangères. Autant de pistes neuves de réflexion sur lesquelles Diacritik a voulu revenir avec Laurent de Sutter le temps d’un grand entretien.
Une lecture de Gilles Deleuze par Jean-Clet Martin : Qu’est-ce qu’une expérience?
Une lecture de Jacques Derrida par Jean-Clet Martin : Trace et Architrace.
Une lecture de Gilles Deleuze par Jean-Clet Martin. « Je crois que j’ai toujours rêvé de faire une philosophie linéaire, c’est-à-dire une philosophie qui soit faite de lignes« , affirmait Gilles Deleuze.
Une lecture d’Edmund Husserl par Jean-Clet Martin : Comment voir le monde une fois qu’une étoile disparaît ?
Une lecture de Jacques Derrida par Jean-Clet Martin : l’animal, un autre monde.
Avec Dark Deleuze, traduit récemment en français pour les éditions divergences, Andrew Culp entend renverser la figure de Deleuze comme philosophe du positif.
Une lecture de Jean-Luc Nancy par Jean-Clet Martin : Comment fait sens un « corps sans organes »?