Cleews Vellay est mort il y a 25 ans, à l’âge de trente ans, des suites du VIH. Il était alors le président – ou plutôt la présidente – d’Act Up Paris depuis deux ans.
Diacritik publie Fragments d’été de Caroline Culcasi et Hugo Henry, page après page, tous les vendredis.
Marcel va enfin obtenir d’Albertine le baiser espéré, un baiser gorgé de souvenir. Il sera donné dans la chambre de Marcel à Paris :
Un autre Brooklyn est un roman dédié au quartier de Bushwick, ou plus précisément à deux décennies de la vie de cet Another Brooklyn : 1970-1990. C’est là que la narratrice, August, et sa bande de filles (Sylvia, Angela, Gigi), « quatre filles toujours ensemble, d’une beauté stupéfiante » ont passé leur jeunesse « dans une solitude terrifiante ».
On peut vivre au Canada ou le visiter sans rencontrer trace des Premières Nations. Le plus visible, ce sont les bibelots en série dans les magasins de souvenirs, pirogues ou poupées indiennes entre autres colifichets. Pourtant il suffit de s’arrêter dans une librairie pour trouver plus d’un livre qui nous informe, nous enchante ou nous bouleverse.
Les lecteurs fidèles de Jean-Noël Pancrazi savent depuis longtemps combien son enfance en Algérie, dans les années 50, l’a marqué et a nourri une grande partie de ses textes.
Comment c’est aujourd’hui la bande dessinée ? Et pourquoi toujours en parler au singulier ?
En français, on les qualifie de « chaînes cancer« , en anglais ce sont les « toxic channels« . Leurs vidéos vous attirent avec des titres en gros caractères blancs sur fond noir, avec les propos les plus clivants possibles, les actions les plus stupides.
En adaptant librement La ferme des animaux de George Orwell, Xavier Dorison et Félix Delep se sont attaqués à un Everest. Leur représentation du monde anthropomorphique Orwellien est éclatante et ce château sur lequel règne un taureau despotique est un havre terrible où la cruauté des puissants est à la mesure de l’espoir des faibles.
Trois chroniques, centrées sur un « Canada littéraire » seront proposées, privilégiant les présences indiennes, ces présences invisibles dans la plupart des œuvres ou subrepticement notées au détour d’une phrase. La première est consacrée à l’écrivain Robert Lalonde et à son rapport à l’indianité.
Il est facile – et parfois utile – de lire l’ensemble des rapports de force sous un prisme unique.
Le titre du livre d’Anne-Lise Broyer, Journal de l’œil, est une référence à Georges Bataille et à son Histoire de l’œil. Pourtant, il ne s’agit pas de la référence d’un écrivain à un autre écrivain. Anne-Lise Broyer est photographe et la référence à l’œuvre de Bataille est d’abord, ici, l’indice d’un écart, d’une séparation entre une œuvre de langage et une œuvre du visible, entre l’écriture et l’image photographique.
La rue Lucien Leuwen, dans le 20° arrondissement, est l’une des rares voies parisiennes à porter le nom d’un personnage de roman. Promenade littéraire.