Tous les mercredis, Joffrey Speno nous offre l’un des films de sa collection de portraits documentaires « La parole aux morts ». Aujourd’hui, Que les gens ouvrent des tiroirs et découvrent de belles choses.
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Le cinéma dans tous ses états, des critiques, des coups de cœur, des coups de gueule. Sans doute du foot, voire du rugby (on aime croiser les disciplines, chez Diacritik). Popcorn ou bâtonnets glacés à volonté pour accompagner la lecture des articles.
Prenez un premier rôle musculeux sévèrement burné, opposez-lui un adversaire un peu lisse mais ténébreux quand même, ajoutez un mentor au grand cœur et un ou deux personnages féminins histoire de réduire un peu le taux de testostérone au mètre carré et vous avez tous les ingrédients de Balle perdue : un film d’action français qui s’ajoute à la trop longue liste des films dont ne souviendra plus dès le début du générique de fin.
Le cinéma sert à poser des questions, pas à y répondre, disait le tout jeune Leos Carax à la Berlinale de 1987. Il semblerait que toute une nouvelle génération de cinéastes l’ait pris au pied de la lettre, commençant à remettre en cause toute forme d’assignation du film à un genre, à une fonction, à un public. Le nouveau film-question de Patric Chiha arbore fièrement son hybridité, en défiant dès son titre les attentes d’un spectateur éventuel, ce spectateur cœur de cible dont tout le monde sait qu’il n’existe plus mais qui continue, du fond du gouffre, à dicter la loi du marché affolé des images.
Les salles de cinéma rouvrent aujourd’hui. L’occasion de voir Si c’était de l’amour de Patric Chiha, sorti le 4 mars dernier, juste avant le confinement, auquel Diacritik avait consacré deux articles que nous republions pour fêter cette réouverture des salles obscures.
Les éditions de l’Œil ont entrepris depuis quelques années de republier l’œuvre complète de Jean-Daniel Pollet (1936-2004) ; une œuvre à laquelle la Cinémathèque française s’apprêtait à rendre hommage du 11 au 29 mars 2020 avant d’en suspendre provisoirement la rétrospective en raison de la crise sanitaire. En attendant la réouverture des salles de cinéma, les livres-dvd permettent de découvrir ou d’appréhender ce cinéaste en marge de l’industrie cinématographique.
Le documentaire de David France tourne autour de la figure emblématique de Marsha P. Johnson, activiste Noire, drag queen, symbole des émeutes de Stonewall. Si le documentaire retrace une partie de la vie de Marsha P. Johnson, il est structuré à partir d’une enquête concernant sa mort, enquête menée par Victoria Cruz, elle-même activiste racisée et transgenre. L’objet de ce documentaire ainsi que le point de vue choisi en font, plus qu’une simple entreprise biographique, un film dont le but est critique et politique.
Tous les mercredis, Joffrey Speno nous offre l’un des films de sa collection de portraits documentaires « La parole aux morts ». Aujourd’hui, Pour ce que je suis réellement.
Cinéma à l’université pourrait se définir comme la troisième étape d’un mouvement plus vaste qui touche à l’un des piliers de l’enseignement du cinéma, à savoir le cloisonnement presque absolu de la théorie et de la pratique, du savoir et du savoir-faire, de la pensée purement intellectuelle et de la pensée « avec les mains » (pour citer le livre éponyme de Denis de Rougemont, lui-même cité dans Godard dans Histoire(s) du cinéma).
Tous les mercredis, Joffrey Speno nous offre l’un des films de sa collection de portraits documentaires « La parole aux morts ». Aujourd’hui, Un jour, quelqu’un éteint la lumière.
Tous les mercredis, Joffrey Speno nous offre l’un des films de sa collection de portraits documentaires « La parole aux morts ». Aujourd’hui, « Les battements du cœur ».
Tous les mercredis, Joffrey Speno nous offre l’un des films de sa collection de portraits documentaires « La parole aux morts ». Aujourd’hui, « Le poids de deux cœurs ».