Diacritik au Salon de la Revue: le programme des rencontres

Les 11 et 12 novembre se tiendra le 27e salon de la Revue, à la halle des Blancs-Manteaux à Paris, dont Diacritik est cette année le partenaire. L’occasion de venir à la rencontre de nombreuses revues présentes qui y exposent et de découvrir une vie éditoriale et créative toujours vive. De nombreuses rencontres sont au programme tout au long de ces riches journées, dont samedi, à 14h30, un débat sur la nouvelle critique aujourd’hui à l’heure du numérique avec En Attendant Nadeau, Diacritik et Le Journal critique Hippocampe.
Précisons que Diacritik tiendra également un stand tout au long du week-end.

Pourquoi créer sur internet de nouveaux espaces dédiés à la critique ? Quelles libertés – nouvelles ? retrouvées ? – ces médias numériques offrent-ils au regard des supports papier ? Engagent-ils des formes renouvelées du discours critique ? Reçoivent-ils en partage la légitimité qui s’attache aux journaux papier ? Et en miroir, échappent-ils à la suspicion qui entache parfois ceux-ci ? Entre gage d’indépendance du regard critique et fragilité économique, comment peuvent-ils assurer leur pérennité ? Telles sont les questions auxquelles nous tenterons de répondre.

Le programme du salon

ouverture au public
vendredi 10 novembre

20h00-22h00

20h30 Salle Bernard Hoepffner
Jean-Christophe Bailly en homme de revues
Des revues qu’il a créées – Fin de siècle (1974-1976) puis Aléa (1981-1989) – jusqu’aux Cahiers de l’École de Blois dont il dirige aujourd’hui la publication, Jean-Christophe Bailly n’a cessé de cheminer avec les revues. L’Animal, Lignes, de(s)générations, Vacarme, Hippocampe l’ont, parmi d’autres, accueilli. Il nous dira comment la polyphonie de son œuvre d’écrivain (poésie, récits, théâtre, écrits sur l’art, essais) a pu se reconnaître dans le travail des revues, pourquoi et comment la forme de la revue entre en résonance avec les formes de la pensée et de la création.
Il sera interrogé par Jean-Baptiste Para, rédacteur en chef de la revue Europe qui a consacré son numéro 1046-1047-1048 à Jean-Christophe Bailly.

20h30 Salle Christiane Tricoit
Étoiles d’encre
« Le rêve impérieux de la révolution »
Nous avons écrit, ou plutôt pensé Révolutions au pluriel. Notre pensée rejoignait et l’Histoire et l’actualité. Et l’occasion était belle, nous vivons en 2017 le centenaire de la Révolution d’Octobre en Russie qui a plongé ses racines au plus profond du siècle dernier et dont les échos sont encore sonores aujourd’hui, mais, de ce siècle-ci, nous avons vu advenir celles que l’on a nommées les Révolutions Arabes et l’espoir qu’elles ont suscité vibre encore dans le cœur de bien des peuples ; et puis celle qui occupe les esprits aujourd’hui, à laquelle les références sont fréquentes dans les analyses politiques, sociologiques, culturelles, philosophiques : la belle et grande Révolution Française… Nous ne citerons pas la liste fort longue des révolutions incessantes qui ont ponctué l’histoire humaine dans toutes les sphères de la pensée et des luttes sociales, mais comment ne pas évoquer celle-là, à la fois très ancienne et très moderne la Révolution Féministe, encore inachevée car, comme toute révolution, elle rencontre des résistances et, parce qu’elle brise un silence et des exclusions millénaires, les résistances qui lui sont opposées, sont particulièrement tenaces, irréductibles même, sous certains horizons. Pourtant, dans toutes les révolutions, les femmes ont pris leur part, elles n’ont jamais été ni hors temps, ni hors évènements. L’Histoire des femmes fait aussi l’Histoire des Révolutions.
En présence de membres de la rédaction et de Wassyla Tamzali, écrivaine et militante féministe algérienne.

D’heure en heure
samedi 11 novembre

11h30-12h30 Salle Christiane Tricoit
Passage d’encres, InksTraces, Trait court & Leporello : un hommage à Christiane Tricoit en présence de ses ami-e-s. Organisé par Yves Boudier et Michelle Labbé. Avec Vincent Gimeno-Pons, Françoise Lachkareff, Martine Monteau, Sylvie Reymond-Lépine, Martine Rousseau, Marc Tamet, Louis-Michel de Vaulchier. Pendant toute la durée du salon, un stand dédié vous permettra de redécouvrir et d’acquérir les productions de Christiane Tricoit.

11h30-13h00 Salle Bernard Hoepffner
« Offres numériques à destination des internautes : où en est-on ? Audiences, services et modèles économiques » : alors que la question de la diffusion numérique des revues via les bibliothèques a été largement traitée ces dernières années, celle des offres visant les internautes à titre individuel est restée largement dans l’ombre. Cette table ronde se propose d’examiner différentes expériences en la matière, pour tenter de dégager des enseignements en termes d’audiences potentiellement concernées, de services à valeur ajoutée pour les internautes particuliers et de modèles économiques.
Avec Chantal Vieuille (ArteLittera), Laurence Bois (scopalto), Nicolas Lemeteyer (YouBoox), Anne-Lorraine Bujon (Esprit), Marc Minon ou Thomas Parisot (cairn.info) Modération : Ghislaine Chartron.

12h30-13h30 Salle Christiane Tricoit
« Littérature et diplomatie : les liaisons dangereuses? » : dans son n°23, Riveneuve Continents aborde les relations entre les Lettres et la diplomatie, bien au-delà des télégrammes diplomatiques et des rapports neutres et au style mesuré. A travers des analyses ou des textes de création, elle donne la parole à des écrivains diplomates comme Salah Stétié, Grand prix de l’Académie française. La France a-t-elle encore une diplomatie culturelle, une diplomatie littéraire ? Comment s’exprimer et rester dans le devoir de réserve? Quelle littérature aujourd’hui après les Talleyrand, les Romain Gary ou Paul Claudel ? Entre débat et lecture d’extraits de romans, nouvelles, carnets de route et poésie inédits. Avec Anne Gazeau-Secret, ancienne ambassadrice et analyste, Gilles Gauthier, ancien ambassadeur et traducteur de L’Immeuble Yacoubian, Philippe Selz, ancien ambassadeur et auteur et Gilles Kraemer, directeur de la revue.

13h30-14h30 Salle Bernard Hoepffner
« Revues Italiennes et revues françaises » : depuis de nombreuses années le Cric (Coordination de le Revues Italiennes de culture) assure au Salon la présence d’un stand collectif des revues italiennes  qui en font partie. Dans le cadre d’un dialogue culturel européen dont la nécessité est plus actuel que jamais, le Cric  propose une rencontre entre revues italiennes et revues françaises présentes au Salon : On se demandera comment et sur quels sujets peut se développer à travers les revues, les échanges culturels franco-italiens dans un monde globalisé et si l’intérêt de ce dialogue est partagé des deux côtés. Avec Valdo Spini, président du Cric directeur de la revue Quaderni del Circolo Rosselli, Maria Chiara Gnocchi directrice de la revue Francofonia (Olschki ed.) et André Chabin, rédacteur en chef de La Revue des revues.

13h30-14h30 Salle Christiane Tricoit
Du 22 septembre 2016 avec la Charte d’objectifs Culture, Gens du voyage et Tsiganes de France, au 30 octobre avec la reconnaissance par le président de la République de l’internement des nomades (1939 -1946), jusqu’à l’abrogation en janvier 2017, de la loi de 1969 discriminante pour les Gens du voyage, Tsiganes et Gens du voyage sont au cœur de l’actualité ! Études Tsiganes en témoigne et poursuit son développement. Elle présente des personnalités qui comptent dans l’histoire en s’interrogeant sur la place des Gens du voyage en France, aujourd’hui. Leur culture n’est-elle plus qu’une forme d’expression folklorisée ou, au contraire est-elle dynamique, en interaction avec son environnement ? L’équipe de la revue vous présente Matéo Maximoff – Un écrivain rom dans le siècle, en présence de sa fille Nouka Maximoff, conteuse.

14h30-15h30 Salle Bernard Hoepffner
« Disparaître »: présentation du 8e numéro de la revue Tête-à-tête en présence de l’équipe et des auteurs de la revue. Ce dernier numéro pose des questions centrales liées à nos modes de vies actuels : peut-on échapper aux régimes de  visibilité de nos sociétés contemporaines ? S’afficher, être présent partout, exister sur les réseaux, laisser des traces de soi urbi et orbi, est-ce l’unique mode d’existence offert par une société ultra-médiatisée qui semble imposer pour seule eucharistie un « j’apparais donc je suis » ? Face à cette condition existentielle qui semble sans alternative, peut-on encore s’abstraire du régime du visible ou y soustraire des objets du monde ? Être ou disparaître, telle n’est pas la question.
Car la disparition, le vœu d’invisibilité, d’effacement, d’immatérialité apparaissent clairement comme des stratégies revendiquées d’être au monde par grand nombre d’artistes dont ce dernier numéro se fait l’écho.

15h00-16h00 Espace éphémère
Une présentation de Babel heureuse une revue plurimodale où lucidité, mémoire, veille, distance, implication, joie, élan sont à l’œuvre avec François Rannou. Gwen Catala son éditeur accompagnés de Laure Gauthier et Sylvie Lobato, Gaëlle Fernandez-Bravo (poète et traductrice), Claire Tencin, Nathalie Jungerman et Yves Charnet.

15h30-16h30 Salle Bernard Hoepffner
Présentation du n° 3 de Sensibilités publié aux éditions anamosa.

15h30-16h30 Salle Christiane Tricoit
« André Breton, les surréalistes et l’Algérie » : La revue Algérie Littérature / Action (Marie Virolle, coordinatrice) et l’association La Rose impossible (Laurent Doucet, Président) proposent une rencontre autour de ce numéro spécial avec leurs invités : Alain Joubert, Jean-Jacques Lebel, Erro, Aube Breton Elleouet, Guy Ducornet, Habib Tengour, Anissa Bouayed, Fadila Yahou.

17h00-18h00 Espace éphémère
La Revue de belles-lettres fera entendre quelques-unes des « Voix nouvelles » réunies dans son dernier numéro (2017-1)

16h30-17h30 Salle Bernard Hoepffner
« Artistes ordinaires » : c’est le thème du 1er numéro de Biens symboliques/ Symbolic Goods, nouvelle revue pour l’analyse des arts de la culture et des idées. Revue en ligne, en accès ouvert, de sciences sociales, elle est destinée à l’étude des biens artistiques et intellectuels au sens large, que ce soit les modes de production, les créateurs et les intellectuels ou les pratiques culturelles.
Avec Wenceslas Lizé et Séverine Sofio, rédacteur et rédactrice en chef ainsi que Géraldine Bois et Marc Perrenoud pour la coordination du premier numéro.

16h30- 17h30 Salle Christiane Tricoit
« Une Machine à lire le poème généralisé : Toute la lire » : une revue de poégraphie sous la forme de cahiers où l’on voudrait faire davantage de géographie que d’histoire, de la géographie temporelle, de l’histoire topologique : un poème de poèmes graphiquement parlant pour Toute la lire et partout produire des partisans de la lecture augmentée. Un appareil de lecture, une machine dé-lirante, pour montrer que du poème il y en a partout à l’état latent et relevant de tous les champs du connaître, soi et le monde, de l’agir sur soi et le monde, de l’espérer pour soi et le monde : It’s the lecturer who makes the poem ! Présentation de la revue par Christian Désagulier avec les auteur-e-s du Cahier n° 3 : Michaël Batalla, Patrick Beurard-Valdoye, Sarah Carton de Grammont, Luc Champagneur, Francis Falceto, Alessandro De Francesco, Leslie Kaplan et Jacques Sicard.

17h30-18h30 Salle Bernard Hoepffner
« Poétique de l’esquisse » : une proposition de la revue Esquisse(s). L’esquisse est tout à la fois un processus de création (en peinture, en littérature) mais également un genre en tant que tel, une construction narrative définie qui renvoie à d’autres formes d’écriture (le carnet de terrain de l’ethnologue, la vignette clinique du psychanalyste, le carnet de note de l’arpenteur, le carnet de dessin de l’artiste). C’est précisément entre l’improvisation et l’inachevé que l’esquisse prend place, féconde de créations à venir. Avec Marc Amfreville, professeur de littérature américaine (Univ. Paris Sorbonne), Jean Lambert-Wild, (dramaturge, poète, acteur, scénographe) et des auteurs de la revue.

17h30-18h30 Salle Christiane Tricoit
« Format poésie » : la maquette d’une revue de poésie n’est pas sans conséquences sur la nature des textes qu’elle accueillera dans ses pages. Pour discuter de cet aspect, peu souvent abordé, de la politique éditoriale des revues de poésie, Hervé Laurent invite des graphistes et des animateurs et animatrices de revues de poésie dont les publications se signalent par des choix graphiques singuliers. Avec Marie-Laure Alves (graphiste, revue il particolare), Gaia Biaggi (graphiste, revue L’Ours Blanc), Marie de Quatrebarbes (co-responsable de la revue La tête et les cornes), Éric Pesty (typographe et éditeur de la revue K.O.S.H.K.O.N.O.N.G.), Laura Vazquez (co-responsable de la revue MUSCLE) Modérateur : Hervé Laurent (co-responsable de la revue L’Ours Blanc).

18h30-20h00 Salle Bernard Hoepffner
« Questions de genre » : Cliniques Méditerranéennes (éditions érès)la Nouvelle Revue de Psychosociologie (érès) et Langage et société (éditions de la MSH) ont fait paraître récemment un numéro consacré aux recherches issues des études de genre. Ce domaine pluridisciplinaire est d’autant plus méconnu que sa réception a souvent été parasitée ces derniers temps par les polémiques autour de la dite « Théorie du genre ». Trois auteurs parleront à partir de leurs propres recherches qui éclairent la vitalité de ce champ du savoir transformant notre compréhension de la société et de nos identités : Thamy Ayouch, professeur de psychologie clinique (Cliniques Méditerranéennes), Fanny Gallot, maître de conférences en histoire contemporaine (Nouvelle Revue de Psychosociologie) et Luca Greco, maître de conférences en sociolinguistique (Langage et Société). Pascale Molinier, professeur de psychologie sociale (Les Cahiers du genre) animera ce débat préparé par Marie Paule Chardon.

18h30-20h00 Salle Christiane Tricoit
« Avec Pierre Parlant » : pour son dernier numéro qui lui est consacré, il particolare a invité Arno Bertina, Jean-Patrice Courtois et Emmanuel Laugier à évoquer, en présence de l’auteur, l’œuvre de Pierre Parlant.

dimanche 12 novembre

11h30-13h00 Salle Bernard Hoepffner
« Optimiser sa communication sur les médias sociaux » : pourquoi se lancer sur les médias sociaux ? Avec quels objectifs ? Quelles actions entreprendre pour que sa communication y soit vraiment efficace ? A travers de nombreux exemples issus du secteur du livre et de celui de la revue, nous analyserons ensemble les facteurs clés de succès, les bonnes pratiques des acteurs ainsi que les attentes des communautés de lecteurs afin de poser les bases d’une stratégie de communication optimale sur les médias sociaux. Par Stéphanie Vecchione, consultante et formatrice en médias sociaux.

11h30-12h30 Salle Christiane Tricoit
« Renouveler la question migratoire » : La Revue européenne des migrations internationales fête ses 30 ans. A cette occasion, un numéro spécial a été réalisé sous la direction de Emmanuel Ma Mung et Véronique Petit qui traitent de nouvelles approches compréhensives et sensibles, de la construction de certaines catégories et concepts, de la mesure des migrations ; d’autres articles concernent l’analyse de questionnements liés à l’actualité. Ce volume contient également des entretiens sur le rôle des revues dans la production scientifique actuelle au regard des évolutions conjointes du monde de l’édition et de la recherche, des contributions d’artistes et de chercheurs sur la place des mouvements migratoires dans nos sociétés de plus en plus multiculturelles. La REMI propose un temps de présentation et d’échange autour de ces questions avec plusieurs auteurs : Anne Raulin, Franck Temporal, Marie-Antoinette Hily, Emmanuel Ma Mung, Julien Thorez, Véronique Petit.

13h00-14h00 Salle Bernard Hoepffner
« Comment favoriser l’efflorescence des revues de poésie? » : depuis plus d’un demi-siècle le magistère et le lectorat des revues françaises de poésie (et de littérature)  a fondu à vue d’œil. Les explications sont diverses : la montée en puissance des mass media (1960) puis des médias numériques (2000), l’éclatement des pratiques culturelles Mais ces causes sont aussi à trouver au sein des revues elles-mêmes…A la suite du colloque organisé par le PEN CLUB français du 1er et 2 mars dédié aux revues de poésie, un groupe de travail – La Féd’ des rev’ – s’est constitué qui entend réunir les divers acteurs  autour de manifestations collectives. Quelques-unes des revues sensibilisées à ces questions invitent à une réflexion dans la perspective d’initier des actions communes.

12h30-13h30 Salle Christiane Tricoit
« Accueillir Être accueilli – Altérité et éducation » : la question de l’accueil interroge la capacité des sociétés et des individus à faire place parmi eux à des personnes et à des groupes « étrangers ». Le phénomène migratoire cristallise sous différents aspects la question du rapport de soi à l’autre et de l’autre à soi telle que ne cessent de la poser toutes les formes de « différence », d’« étrangéité », de « subalternité » : celles de la culture, de la religion, du sexe et du genre, de la santé et de la maladie, du travail et du domicile. La revue Le sujet dans la Cité propose une table ronde autour de ce qui s’engage, pour l’accueilli et pour l’accueillant, dans quelques-unes de ces « scènes de l’accueil ».
Avec Christiane Vollaire. philosophe, membre de la rédaction de Politiques et Chimères, collaboratrice au programme Non-lieux de l’exil (EHESS-Inalco), Sofiane Sahoui. (Université Paris 13 Sorbonne Paris Cité, Izabel Galvao Université Paris 13 Sorbonne Paris Cité. Modération : Christine Delory-Momberger.

13h30-14h30 Salle Christiane Tricoit
« Poètes de la République de Moldavie » : Christina Hermeziu et les traducteurs du roumain Doina Ioanid et Jan H. Mysjkin présenteront les dossiers parus dans les revues L’Intranquille n°13, Poésie/première n°66 et le Journal des poètes , n°3-2017

14h00-15h00 Salle Bernard Hoepffner
«  Léon Bloy actually ! » : une rencontre proposée par la revue Nunc avec Antoine de Meaux, Yves Leclair et ‌Romain Dubluë. Modérateur : Franck Damour

14h30-15h30 Salle Christiane Tricoit
Septentrion, revue trimestrielle de la maison culturelle flamando-néerlandaise “Ons Erfdeel vzw”, se propose de présenter la culture de la Flandre et des Pays-Bas au public francophone. A l’occasion du Salon de la revue, elle mettra en lumière deux figures capitales : Anne Frank à l’occasion de la publication de ses écrits en français et une traduction remaniée de son journal ; Marguerite Yourcenar trente ans après sa mort : quel est l’héritage de cette grande écrivaine française ? Quels étaient ses liens avec la Flandre et comment la Flandre est-elle représentée dans ses romans ?

15h00-16h00 Espace éphémère
Sigila, présentation de son numéro 39 « L’indiscrétion »

15h00-16h00 Salle Bernard Hoepffner
« Écrivains et artistes de langue française dans les revues italiennes (1880-1920) » : un ensemble publié dans La Revue des revues n°58. Les revues italiennes ont souvent tissé des liens avec les écrivains et artistes de langue française. L’étude de ces périodiques permet de dévoiler l’ampleur des échanges culturels internationaux dans l’Europe de la Belle Époque. Avec Alessandra Marangoni, Alexia Kalantzis, Damiano De Pieri, Vincent Gogibu et Julien Schuh.

15h30-16h30 Salle Christiane Tricoit
« pan, une revue illustrée ? » : tentative d’une définition éditoriale de la revue ; du statut et de la nature de l’illustration ; du rôle de la revue dans la production de ses auteurs ; comment et pourquoi le choix des artistes ; revue ou livre collectif ? Autant d’interrogations qui nourriront la présentation de la revue. Avec Julien Magnani (metteur en pages et éditeur de la revue), Jérémie Fischer (dessinateur et directeur éditorial – images), Anna Serra (écrivaine, poète sonore), Yann Kebbi (dessinateur) et Jean-Baptiste Labrune (écrivain et directeur éditorial – littérature).

16h00-17h00 Salle Bernard Hoepffner
« Le développement au prisme des sciences humaines et sociales » : par La Revue internationale des études du développement. La cartographie des publications, principalement francophones, relatives au développement des pays du sud, est un exercice sans cesse à refaire. Cette étude permet une analyse contextuelle des politiques de coopération et de solidarité internationale, du positionnement de la Revue internationale des études du développement, et de ses orientations futures. L’accent sera notamment mis sur la délimitation complexe d’une dimension strictement développementaliste, c’est à dire attachée aux réalités des territoires du sud et de leurs acteurs, au sein de la revue depuis sa création en 1960. Les objets qu’elle traite, de plus en plus étendus, renvoient à diverses échelles d’interventions, du micro au macro, qui définissent comment le rapport aux autres est aujourd’hui mis en mots et représenté. Cette diversité s’observe également au sein des différentes familles d’auteurs (praticiens, académiques, militants…), des approches disciplinaires mobilisées et de leur évolution depuis la création de la revue. Avec A. Le Naëlou, directrice de la revue, Agnès Brulet, responsable éditoriale, et sous réserve l’un des rédacteurs en chef.

16h30-17h30 Salle Christiane Tricoit
« Naissance et perspectives d’Artichaut » : « Ce qui compte pour nous, dans l’œuvre littéraire, c’est la possibilité de continuer à l’effeuiller comme un artichaut infini », Italo Calvino, Il mondo è un carciofo, 1963. On dit de l’artichaut qu’il est l’aliment du pauvre : dégustation finie, l’assiette est plus remplie qu’elle ne l’était au début du repas. On trouvera mille raisons d’avoir nommé Artichaut cette nouvelle revue de création littéraire qui entend offrir à de jeunes auteur.e.s et artistes un espace d’expression, un laboratoire de styles. Une partie de l’équipe d’Artichaut présentera son travail en plaçant la publication dans le contexte plus large d’un questionnement sur les conditions de création et de publication des revues. Avec de brèves lectures d’extraits de textes parus dans Artichaut #1 et #2, avec ou sans musique, et dégustation de cynar. Avec : Laurent Barucq (traducteur littéraire), Élara Bertho (CNRS-LAM), Raphaël Sarlin-Joly et Justine Granjard (fondatrice d’Artichaut).

27e Salon de la revue — Téléchargez ici le programme complet
Vendredi 10 novembre 20h-22h
Samedi 11 novembre 10h-20h
Dimanche 12 novembre 10h-19h30
Halle des Blancs-Manteaux, 48, rue Vieille-du-Temple, 75004 Paris
entrée libre et gratuite