De retour du Marché de la poésie avec matière à plusieurs constellations, tandis que le Terrain Vague déborde de lectures en attente… Mais l’heure de la pause d’été a sonné. Il faudra organiser une (ou plusieurs) brocantes au retour, histoire de prendre distance avec ce qui collera, comme le sparadrap du capitaine Haddock, à l’actualité (j’emporte deux romans de la rentrée dans ma besace, soit deux de plus que l’an dernier ; et aussi quelques merveilles glanées ces derniers temps chez les bouquinistes recyclant les SP non lus). So May we Start ?
Capricci
1.
Depuis l’an dernier, cette chronique, dont le titre varie selon les saisons, est publiée le mercredi, jour de sortie des films. Mais c’est probablement l’effet d’un heureux hasard, vu qu’on n’y parle assez peu de cinéma, même si la cinéphilie de l’auteur de ces lignes n’a pas été mise en sommeil.
1. L’Art à bras-le-corps est un livre de David Sylvester (1924-2001) dont l’édition a été établie, traduite et […]
C’était peu après le premier confinement. La salle de cinéma, pourtant pas du genre “art et essai”, de la petite ville de banlieue où je réside, avait programmé Hôtel by the river d’Hong Sangsoo.
Alors que George Romero nous a quitté cet été et que John Carpenter vient de faire paraître un best of de ses meilleures bandes originales, l’occasion était toute trouvée pour Diacritik de revenir sur Wes Craven, l’un des autres maîtres de l’horreur en compagnie de l’un de ses spécialistes les plus avisés : Emmanuel Levaufre.
Jusqu’ici cette rubrique culinaire de Diacritik a été très littéraire. Il n’y a pourtant pas que dans les livres que les personnages passent à table, on mange aussi dans les films et les séries. L’occasion d’un triptyque, autour de la cuisine italo-américaine de la Mafia, et plus particulièrement des Soprano, cette série si justement analysée par Emmanuel Burdeau dans son livre La Passion de Tony Soprano.
Le cinéphile un peu lucide sait qu’il est souvent la première personne à qui l’on demandera, « Y a quoi à voir au cinoche en ce moment ? » et la dernière que l’on écoutera. Parce que, selon une légende urbaine, il aime l’ennui, le bruit des aiguilles d’une montre, les films où l’on engage la conversation avec un extraterrestre plutôt que de se contenter d’une baston.
Cette rubrique ne dérogera pas à la règle.