C’est le livre à brandir par effraction sur un plateau télé quand des invités surexcités – vous les connaissez et en avez de plus en plus ras-le-bol – s’évertuent à vous imposer une définition étriquée de notre identité nationale. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, je vous coupe tout de suite, le véritable trésor national est là !
BNF
C’est à la veille du colloque international, des 17 et 18 octobre à la Bibliothèque Nationale, consacré à Nathalie Sarraute, célébrant les 20 ans de sa disparition, que Diacritik est allé à la rencontre de deux de ses organisateurs : Olivier Wagner et Rainier Rocchi. Tout reste encore à dire sur Sarraute affirment avec justesse les deux chercheurs lors de ce grand entretien qui revient sur les nouvelles perspectives de recherche que ce fort colloque va ouvrir.
C’est à l’occasion du vingtième anniversaire de la disparition de Nathalie Sarraute, intervenue le 19 octobre 1999, que fleurissent, notamment cette semaine, nombre d’événements célébrant l’œuvre de la romancière. A commencer par la parution, chez Flammarion, d’une première grande biographie de l’auteure d’Enfance signée par Ann Jefferson, professeure émérite d’Oxford.
Pour marquer le 20è anniversaire de sa disparition, Ann Jefferson, Olivier Wagner, Rainier Rocchi et Johan Faerber organisent, les 17 et 18 octobre, à la BNF et à l’IEA/Hôtel de Lauzun, un Colloque international, « Sarraute : vingt ans après », reflétant les principaux courants actuels de la recherche sarrautienne. Diacritik, à cette occasion, consacre sa une du 16 octobre à Nathalie Sarraute.
Claude Ollier avait fait le choix en 2008 de faire don à la Bibliothèque nationale de France de l’ensemble des manuscrits de ses œuvres romanesques, de La Mise en scène à Wert et la vie sans fin, en tout vingt-et-un romans publiés de 1958 à 2007.
Les travaux de Sophie Calle sont un partage de la souffrance, du manque, du vide, de la perte. Des enquêtes. Une manière singulière de puiser dans l’intime la matière même d’un partage. De croiser le quotidien et la fiction. De faire des contraintes, des rituels l’exercice d’une liberté insolente. Du pied de nez considéré comme un des beaux-arts.
La bibliothèque numérique de la BnF s’est offert « une refonte graphique, esthétique et fonctionnelle totale », un relooking (pardonnez l’anglicisme) en ligne depuis le 1er octobre dernier.
Certes, cette exposition est terminée depuis juillet dernier.
Ces quelques photographies prises sur place comme une trace, donner à voir quand tout a été replié.