Après avoir donné à la scène en 2012 le vif et inventif Nouveau Roman, Christophe Honoré est revenu cet automne au théâtre avec Fin de l’Histoire, spectacle d’une rare force dramaturgique, entre grâce joyeuse et tragédie sans retour, inspiré et réécrit depuis L’Histoire (opérette), une pièce inachevée de Witold Gombrowicz. Emmenée par la figure même du jeune Witold, poète immature et solitaire parmi les hommes, la pièce traverse le siècle et ses événements de désastre, ses errances politiques mais aussi ses débats philosophiques en autant de questionnements sur lesquels Christophe Honoré a accepté de répondre pour nous le temps d’une interview ouverte comme on dit en italien. Après ses triomphales représentations à la Colline et avant son départ en tournée, le metteur en scène et dramaturge évoque à travers une série d’images ce que, dans Fin de l’Histoire, nous voyons, et ce qui nous regarde.
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I had fun at the MOMA playing with the architecture. I enjoyed the disposition of the rooms and how it plays with symmetry.
Au MOMA, je me suis amusée avec l’architecture du musée, ce jeu avec la symétrie dans toutes les salles.
Denis Roche parle des fenêtres. Est-ce que cela signifie que ses mots sont des fenêtres ? Il écrit : Échapper à l’enchaînement obligatoire. Il écrit aussi : L’instant de folie qu’abrite le déclenchement de la photo. Écrit-il que la folie de la photo est cette échappée hors de la rationalité obligatoire ? Que la photo elle-même est cette échappée, la folie au centre du regard ? Au centre du monde ? Au centre du monde après le monde, là où il n’y a pas de centre ? Denis Roche dit qu’il vit dans un monde de fenêtres. Qu’il s’est construit un monde de fenêtres et de verrières. Les miroirs aussi sont des fenêtres. Comme les photos. Et les mots.
New York, ville debout et infinie. Déployée cette semaine en triptyques, qu’ils disent une scène dans Central Park, un passant, l’automne qui s’installe, la nuit ou l’ouverture vers l’ailleurs.
Alors que paraît L’Autre journal d’Hervé Guibert (L’Arbalète Gallimard) — rassemblant les articles que l’écrivain publia en 1985-1986, mais aussi des entretiens et photographies —, retour sur le premier volume de ces Articles intrépides, paru en 2008 chez Gallimard et regroupant les papiers culturels de Guibert dans Le Monde (1977-1985).
Friday, November 13, 2015
No words.
I’ll try to go to Union Square tomorrow to cover the meeting of french people living in NYC.
Pas de mots. Je vais essayer d’aller demain à Union Square pour faire un reportage sur le rassemblement des Français vivant à New York.
Je n’aurais jamais imaginé qu’Halloween soit une fête si importante. C’était assez marrant de voir l’intérêt que les Américains portent à cette célébration, pas si populaire en France.
Il est très inhabituel que je poste des photos en noir et blanc ! J’aime les couleurs en photographie. J’aime les images saturées, les vert et bleu puissants. J’aime les photographies qui montrent la réalité telle qu’elle est et je ne vois pas ma vie en noir et blanc.
La collection de photographies du Centre Pompidou compte plus de 70000 œuvres. Thomas Clerc en a choisi une soixantaine, des portraits ou photos de groupes, d’artistes (peintres, cinéastes, écrivains, chanteurs), des icônes, des images célèbres (Antonin Artaud par Man Ray, Jackson Pollock par Hans Namuth), d’autres inconnues ou moins connues que l’écrivain nous invite à regarder, au sens plein du terme : pas seulement survoler ou voir, plonger son regard, interroger une représentation. Que nous apprennent ces photographies d’artistes qui eux-mêmes représentent et sont là représentés ? Que comprenons-nous ainsi de leur œuvre ? Voyons-nous autre chose ? et si oui, quoi ?
L’une des caractéristiques les plus fascinantes des éditions Inculte, en sens tout autant laboratoire du contemporain que maison d’édition, est la dimension collective du travail mené, via des revues, des rencontres croisées de ses auteurs, des collectifs ou des livres écrits à quatre mains comme A fendre le cœur le plus dur, qui vient de paraître, signé Jérôme Ferrari et Oliver Rohe.
Entrer dans les coulisses d’un musée — le Muséum-Aquarium de Nancy — et en dresser une forme d’Inventaire photographique : tel est le projet d’Arno Paul dans un livre que viennent de publier les éditions Light Motiv. Le photographe explique combien ce lieu est pour lui chargé de souvenirs d’enfance, les poissons des aquariums, les animaux naturalisés, les bocaux gravés dans son imaginaire et sa rétine. C’est cette fascination qu’il retrouve dans ce livre, augmentée d’un accès à l’envers du décor, les collections à accès protégé, les entrepôts.
Des photographies comme autant de miroirs, interdisant l’image rassurante d’un corps plein et solide, défaisant les coordonnées de l’individu, rendant paradoxalement impossible tout narcissisme (même misérabiliste), tout Je.
Ce livre, format à l’italienne, est comme un album, un tiroir ouvert sur un imaginaire, un partage. On connaissait Yves Pagès éditeur (Verticales) et écrivain, le voilà photographe ou plutôt photomaniaque dans ce livre paru au Bec en l’air.
Cette semaine — après le photoreportage consacré à la visite du pape à NY —, Camille Le Falher-Payat nous fait entrer au MET, avec trois expositions consacrées à la photographie.