Un Top 10 des films de 2018, moins pour faire un classement que pour indiquer des pistes au sujet de ce que le cinéma a proposé, au sujet de ce que les cinéastes ont perçu du monde et ont créé dans le monde, de ce qu’ils et elles donnent à voir et à penser aujourd’hui, de ce que les films – certains films – font au monde et dans le monde. Un Top 10 évidemment subjectif. Peut-être aussi pour inciter à voir ou revoir des films qui sont encore à l’affiche, pour inciter à la découverte de cinéastes et d’univers qui, finalement, nous filment.
1. Sophia Antipolis de Virgil Vernier
Virgil Vernier : « J’aime filmer ce qui me révulse » (Entretien)
Lacrimae rerum : Virgil Vernier (Sophia Antipolis), article de Joffrey Speno
2. Un couteau dans le cœur de Yann Gonzalez

3. Les garçons sauvages de Bertrand Mandico

« Cet état de métamorphose permet de faire valser cette vision binaire du monde » : Bertrand Mandico (Entretien)
4. Ultra rêve de Caroline Poggi, Jonathan Vinel, Yann Gonzalez, Bertrand Mandico

Ultra rêve : Caroline Poggi, Jonathan Vinel, Yann Gonzalez, Bertrand Mandico, article de Joffrey Speno
5. Mes provinciales, de Jean-Paul Civeyrac

« Mes personnages sont en quête d’absolu » : entretien avec Jean-Paul Civeyrac
6. L’empire de la perfection de Julien Faraut

Julien Faraut : « McEnroe est un metteur en scène hypersensible » (Entretien)
7. A Bread Factory de Patrick Wang
(Part 1 : Ce qui nous unit ; Part 2 : Un petit coin de paradis)
8. Blue de Apichatpong Weerasethakul

Le cinéma comme lieu de rêve : Apichatpong Weerasethakul, article de Joffrey Speno
9. L’héroïque lande, la frontière brûle de Elisabeth Perceval et Nicolas Klotz

Elisabeth Perceval & Nicolas Klotz : « La Jungle est un des événements majeurs de notre temps » (Entretien)
10. Call Me By Your Name de Luca Guadagnino

Call Me By Your Name : l’académisme est un sentimentalisme, article de Johan Faerber