Le procès des attentats de janvier 2015 a commencé le mercredi 2 septembre au Palais de justice de Paris. Un procès pour l’histoire lit-on partout. Un procès pour les vivants, pour les victimes et leurs familles ; un procès qui fait resurgir la douleur, le souvenir, l’horreur, l’injustice. Cette semaine, Diacritik vous propose de revenir sur des œuvres qui, frontalement ou en creux, parlent de Charlie avant « Je suis Charlie », des traumatismes, de l’après et de la reconstruction impossible et nécessaire. Parce que ces livres, ces albums, ces dessins, ces entretiens sont à la fois témoignages, traces, mémoire, histoire(s). Aujourd’hui : La Légèreté, de Catherine Meurisse.
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Dans les archives de Diacritik.
Entretien vidéo avec Enki Bilal revenant pour notre journal sur trois albums formant un cycle littéraire et graphique placé sous le signe des éléments : Animal’z, Julia et Roem, La couleur de l’air. L’eau, la terre, l’air. Sur une planète de cendres et de sang.
Avant de revenir parler de La Magicienne, quatrième opus de la série de Wilfrid Lupano et Paul Cauuet, Les Vieux Fourneaux, retour sur le précédent épisode d’un triptyque commencé avec Ceux qui restent et Bonnie et Pierrot. Dans Celui qui part, Mimile, Pierrot et Antoine, les trois pépés fringants montraient d’une manière jubilatoire comment malgré leur âge canonique ils n’avaient pas pris une ride…
Ça n’a pas beaucoup de sens d’écrire sur Damien Saez. L’exégèse savante serait ridicule, le déchiffrement poétique inutile, la relance politique impossible, la paraphrase précieuse vulgaire.
Que faire alors ? Poser quelques jalons pour ne dire qu’une chose : écoutons-le, lui, le poète anarchiste qui travaille le réel aux mots et invente le monde aux sons. Ecoutons-le dans ses à-corps incarnés.
« Les arbres sont. Dans le ciel et contre lui. Épandus, écartelés en dentelles savantes. La terre les porte, ils dessinent sur elle, sur sa peau ancienne, des signes, des architectures ; la terre les nourrit, ils puisent et fouillent en elle, enfoncés ; ensuite ils sont dans le ciel et contre lui se tendent. Ils s’affolent parfois, quand l’orage d’été les prend, quand les pluies froides de novembre hachent les dernières feuilles cuivrées.
Daydreaming est un titre du prochain album de Radiohead. Cet album sera disponible en ligne demain 8 mai à 20h. Et Daydreaming est une chanson-manga.
« Adelaïde qui m’ensorcelle ». Après Arnold Turboust — et Zabou Breitman — , Destin ou Fiodor Dream Dog — je passe les titres homonymes qui ne sont pas dans dans ma bibliothèque musicale, car on pourrait en citer d’autres —, c’est au tour de Requin Chagrin d’honorer le prénom au i tréma en lui consacrant une chanson.
Il est des livres qui portent un mystère en eux. Les Équinoxes fait assurément partie de ceux-là.
Inutile de s’appesantir sur la passé, il n’a que peu de connexion avec le présent dans ce cas. L’auditeur peut parfaitement ignorer que la chanteuse du jour était l’une des 3 membres de The Pipettes, groupe féminin de Pop Indé qui a déclenché un petit buzz il y a 10 ans de cela, avant de tomber dans l’oubli avec un 2è album dance pourtant pas déplaisant. Les compteurs sont remis à zéro.