Il suffit de lire les premières pages de l’Avancée de la nuit pour savoir qu’on va vivre une expérience littéraire peu commune. Tout d’abord le phrasé de Jakuta Alikavazovic, dense et limpide à la fois, qui s’insinue lentement dans le lecteur comme l’histoire des personnages eux-mêmes, Paul, Amélia, Albers ou Louise.
Sophie Quetteville
Ce premier roman de l’italienne Barbara Balzerani, Camarde lune est de la veine autobiographique : l’histoire de cette femme devenue écrivaine pendant ses 26 ans d’incarcération pour son rôle stratégique dans les Brigades rouges.
Diacritik a évoqué ces livres lors de leur parution en grand format. Mais les poches font aussi leur rentrée littéraire.
Revue des sorties, par ordre alphabétique d’auteurs, 2.
Le 12 octobre dernier, Sophie Quetteville animait, à la librairie Le Monte-en-l’air (75020), une rencontre entre Antoine Brea, pour Récit d’un avocat, et Grégoire Courtois, Les Lois du ciel, autour de deux romans publiés au Quartanier, maison d’édition fondée en 2003. Diacritik vous propose de réentendre l’ensemble de cette rencontre littéraire.
Le 5 octobre dernier avait lieu au Monte-en-l’air, une rencontre, que j’animais, avec Noël Herpe et Mark Greene, autour de la publication de Comment construire une cathédrale dans la toute nouvelle collection Les invraisemblables, des éditions Plein Jour.
Vous n’y étiez pas ? la rencontre a été enregistrée, la voici, avec l’autorisation des intéressés (éditeur, libraire, auteurs) que Diacritik remercie.
Voici une des très belles surprises de cette rentrée littéraire. Un premier roman italien remarquablement mené. Et pour ma part, la découverte d’une maison d’édition que je connaissais peu, qui semblait hors de mes sentiers battus et tracés au fil des années. Ce roman polyphonique donne la parole à trois hommes : Dirk casque bleu néerlandais basé à Srebrenica, Dražen Erdemović serbo-croate qui s’engage dans l’armée de la république serbe de Bosnie et Roméo Gonzalez, juge au tribunal pénal international.
Publié en 1935 aux États-Unis, Impossible ici imagine la vie politique américaine entre 1936 et 1939, après l’élection d’un candidat pour le moins populiste et traditionaliste Berzelius Buzz Windrip. Alors que le journaliste Doremus Jessup tente de dénoncer la dictature en train de se mettre en place, la plupart des Américains la pensent inimaginable. Et pourtant…
Le 14 septembre 2016, Sophie Quetteville animait une rencontre au Monte en l’air à l’occasion de la sortie du Bal des ardents de Fabien Clouette (éditions de l’Ogre). Ce livre fait partie de ceux que Diacritik a particulièrement défendus en cette rentrée littéraire (lire ici l’article de jean-Philippe Cazier).
A travers les lettres de trois personnages, Noémie 24 ans qui vient de plaquer Geoffrey 52 ans et écrit à Jeanne 85 ans, la mère de Geoffrey, pour s’en expliquer, se tissent, sur plus de quinze ans, des liens diaboliques, se fomentent des projets anthropophages…
Sophie Quetteville est à Manosque, pour les fameuses correspondances. Chronique photographique. Aujourd’hui, Régis Jauffret, Cannibales (éditions du Seuil)
Sophie Quetteville a lu une grande partie des romans de cette rentrée, elle animera un grand nombre de tables rondes avec leurs auteurs. Elle nous livre ses choix et coups de cœur. Chaque fois, un court résumé et un extrait du texte. Aujourd’hui, Elitza Gueorguieva, Les cosmonautes ne font que passer, chez Verticales.
Diacritik vous avait déjà parlé de ce « Logis du musicien », projet fou de l’écrivain Erwan Larher à Mirebeau dans la Vienne : transformer une bâtisse du XVe siècle pour en faire une résidence d’écriture et un lieu d’échange autour de la création littéraire. Les travaux sont toujours en cours, le projet avance, et à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, le Logis ouvrira au public les 17 et 18 septembre 2016.
Sophie Quetteville a lu une grande partie des romans de cette rentrée, elle animera un grand nombre de tables rondes avec leurs auteurs. Elle nous livre ses choix et coups de cœur. Chaque fois, un court résumé et un extrait du texte. Aujourd’hui : Valério Romão, Autisme, aux éditions Chandeigne, traduit merveilleusement du portugais par Elisabeth Monteiro Rodrigues.
Marie Musy est libraire en Suisse à Oron-la-Ville (pas très loin de Lausanne), petite bourgade d’environ 1 500 habitants dans le canton de Vaud. Marie a racheté La librairie du midi en 2004 avec l’homme qu’elle surnomme « mon libraire », Nicolas Sandmeier. Nos deux joyeux lecteurs sont férus (le mot est faible) de littérature américaine. Il y a deux ans, Marie est venue pour la première fois à Vincennes pour assister aux rencontres du Festival America. Dans le train du retour, une idée folle a jailli : « Et si dans deux ans, j’arrivais à faire venir à Oron quelques romanciers américains juste après America ? »
Sophie Quetteville a lu une grande partie des romans de cette rentrée, elle animera un grand nombre de tables rondes avec leurs auteurs. Elle nous livre ses choix et coups de cœur. Chaque fois, un court résumé et un extrait du texte. Aujourd’hui, Christine Montalbetti, La vie est faite de ces toutes petites choses (aux éditions P.O.L.).