On vous a déjà annoncé le beau programme de Paris en toutes lettres il y a quelques temps sur Diacritik. Mais deux événements récurrents de ce festival me plaisent tout particulièrement et depuis le tout début de ce festival.
On vous a déjà annoncé le beau programme de Paris en toutes lettres il y a quelques temps sur Diacritik. Mais deux événements récurrents de ce festival me plaisent tout particulièrement et depuis le tout début de ce festival.
Sophie Quetteville revient pour Diacritik sur la soirée « Psychiatrie en littérature » qu’elle a animée à la librairie Le Monte en L’air, le 22 octobre 2015, autour de trois livres, trois voix très littéraires, trois femmes Emily Barnett, Mary (Rivages), Mary Dorsan, Le Présent infini s’arrête (P.O.L.) et Geneviève Peigné, L’Interlocutrice (Le Nouvel Attila).
Les troubles mentaux et l’univers psychiatrique ont souvent nourri la littérature. On se souvient tous des personnages en proie à la folie des classiques russes, de la galerie des fous dans Les Mystères de Paris d’Eugène Sue, ou encore de La Dame en blanc de William Wilkie Collins et de la mère de Charles Juliet dans le bouleversant Lambeaux mais aussi des romans qui se passent dans des institutions psychiatriques tels Vol au-dessus d’un nid de coucou de Ken Kesey ou Shutter Island de Denis Lehane.
En cette rentrée, au moins trois écrivains se sont emparés de cet univers bien particulier et propice à la création. Trois écrivains, trois femmes, trois voix.
Choisir le prénom de son personnage principal, qui doit mener le lecteur à l’empathie, n’est pas décision facile pour le romancier.
Comment peut-on vivre sans ce livre qui référence les mots de l’argot des métiers du livre ? Alors que les mots « Bouillon », « Caneton » ou « Mignonne » y prennent un nouveau sens…