Depuis lundi 3 mai et jusqu’au 12 mai se tient un festival mais aussi un colloque aussi neuf que remarquable dans ses visées : « Qu’est-ce qu’une femme* poète ? » A l’initiative d’un collectif d’une dizaine de doctorant.es, chercheur.euses et de poètes, il s’agit de s’interroger sur l’histoire, la création et la politique de ce qu’on nomme une femme* poète. Devant ce si riche déploiement de lectures, interventions au cœur d’une résidence poétique, Diacritik ne pouvait manquer d’interroger ce collectif aux perspectives si enthousiasmantes et nécessaires.

Le terme de performance est souvent associé aux arts du spectacle ou aux arts plastiques. Pourtant les écrivains pratiquent de plus en plus ces lectures performées, la richesse du festival Actoral en témoigne chaque année comme celle d’Extra! au Centre Pompidou. Ces lectures-spectacles et mises en espace que proposent désormais de nombreux auteurs sont pour eux une manière autre d’incarner le texte, de mettre en scène le corps et la voix de l’écrivain, de prolonger l’expérience de lecture (ou de la susciter) par une re-présentation qui en éclaire ou en complexifie les enjeux. Un colloque international se tiendra à Montpellier, du 31 janvier au 2 février prochains, pour interroger ces pratiques du champ littéraire contemporain, ce mode singulier de présence des auteurs et en déployer les enjeux : spectacle, stratégie publicitaire ou invention poétique ?

Les 15 et 16 juin 2017 aura lieu à l’Université de Toulon une conférence internationale qui s’interrogera sur les circulations méditerranéennes.
Poser la question des voies et des échanges, c’est s’interroger sur les conditions – tant concrètes que mythiques – et sur les modes opératoires qui ont contribué, dans la très longue durée, à construire cet espace commun qu’on appelle mare nostrum.

Ces jeudi 2 et vendredi 3 mars, aura lieu à Caen, sous la direction de Sylvie Loignon et Isabelle Grell, un colloque international sur une figure majeure de l’écriture contemporaine : Camille Laurens. En présence de la romancière et aux côtés également de Philippe Forest et d’Olivier Steiner, les différentes interventions, en partenariat avec l’IMEC et la Maison des écrivains, reviendront sur le labyrinthe sans cesse relancé et infini d’un œuvre dont la mouvance et les jeux de dédoublements n’en font jamais celle que vous croyez.

Ces 12 et 13 janvier se tiendra à l’Université de Cergy-Pontoise un colloque international sur les écritures francophones de la catastrophe naturelle. Conjointement organisé par Christiane Chaulet-Achour et Sylvie Brodziak, ces deux journées chercheront à poser la question d’une écriture de la catastrophe, de l’existence d’une littérature de survie et de résistance face à ce qui, incessamment, détruit.