Diffuser, le plus largement, le plus fort possible, la voix de celle qu’un régime autoritaire croit pouvoir étouffer.
Un texte par jour, jusqu’à la libération d’Aslı Erdoğan.
Mobilisons-nous, relayons la liberté.
« Qui ne souhaiterait mener une vie de combats et d’aventures ?
Dotés de corps de titans, ils ont voulu payer de leur personne. Ils ont eu largement leur part des querelles et des combats, ils ont pris tous les risques. Sans rien attendre en retour, ils ont offert à ce monde indifférent leurs paroles, ces mots en lettres majuscules où ils peuvent voir leur propre reflet. Ils reviennent des ruelles où ils ont tant de fois vaincu le désespoir, des lieux où ils ont abandonné au destin tant d’histoires, de fautes, de péchés et d’aveux stéréotypés. Pour aller fonder, par delà le bien et le mal, l’enfer de la liberté… Loin du bien évident et du mal avéré, dans la sécurité du médiocre… Toute vie d’homme est finalement une défaite, mais pour certains la défaite est grandiose. »
Aslı Erdoğan, Le Bâtiment de pierre, traduit du turc par Jean Descat, Actes Sud, 2013 (publication en Turquie en 2009), p. 13.
Le 12 décembre 2016 à 20h, La Maison de la Poésie accueillera une soirée de soutien et de solidarité à Aslı Erdoğan — Renseignements ici
Diacritik vous invite à lire cet article du journal Kedistan qui rappelle combien le combat pour Aslı Erdoğan va bien au-delà de son seul nom et engage la libération d’opposants au régime détenus dans des conditions arbitraires.