Le mur de Sartre est au programme de l’agrégation de Lettres en cette année 2021-2022. Sur Diacritik, quelques éléments pour une étude de Jean-Paul Sartre, notre contemporain, que nous regroupons ici à l’attention des agrégatives et agrégatifs et de leurs préparateurs :
Jean-Paul Sartre
Déjà quarante années depuis cet après-midi d’avril 1980 où une foule compacte accompagna sa dépouille au cimetière Montparnasse, et Sartre est resté Sartre : l’homme-livre.
Que peut la littérature ? Non plus ce qu’elle est ou n’est pas, précieuse tracasserie à l’usage de spécialistes, mais ce qu’elle peut aujourd’hui. Aujourd’hui comme chacun sait : premier tiers d’un siècle assombri par l’urgence écologique. La réponse n’est pas facile et fait penser peu ou prou à l’intellectuel qui bricole et, à défaut de marteau, s’avise de planter un clou avec le cul d’un bibelot. Enrôler la littérature dans l’urgence qui est la nôtre suppose un nouvel art d’accommoder les textes. Pour ne pas nous résigner à rester les bras ballants pendant que le bateau coule et que chacun s’est saisi de sa pratique ou discipline qu’il manœuvre comme une écope, interrogeons la vraisemblance d’un tel aggiornamento.
« Ce fut le réflexe de défense d’une littérature qui, se sentant menacée parce que ses techniques et ses mythes n’allaient pas lui permettre de faire face à la situation historique, se greffa des méthodes étrangères pour pouvoir remplir sa fonction dans des conjectures nouvelles. […] Nous avons entrepris de faire une littérature des situations extrêmes. » (Jean-Paul Sartre)
Le football n’est pas qu’un jeu où « tout est compliqué par la présence de l’équipe adverse », pour reprendre le bon mot de Jean-Paul Sartre.
Michel Tournier, Christiane Taubira et faits divers. C’est la revue de presse du chutier.
À travers ses doubles – Frantz Fanon, Jean-Luc Godard –, John Edgar Wideman mène dans Le Projet Fanon (Éd. Gallimard) son questionnement politique. « Tout n’est qu’une seule et unique chose, à jamais, le monde que je fabrique à partir de moi-même, le moi-même que le monde fait de moi. »