Trop de gens, dont on se fiche complètement, ont cru bon de publier leurs réflexions et pensées, généralement d’une atroce banalité, fébrilement notées durant les deux confinements subis depuis 2020. Aussi, l’on en veut presque à Chantal Thomas d’avoir inscrit le terme de « Journal » sur la couverture de son dernier livre. Ce choix risquant, en effet, de décourager ceux qui ne seraient pas déjà des amoureux de son écriture. Et ce serait tellement, tellement dommage !
Chantal Thomas
Fallait-il invoquer la récente et mondiale pandémie qui s’est déclarée à l’échelle de la planète et les confinements qu’elle a générés pour qu’un plaidoyer en faveur de la natation en mer ou en piscine soit au départ d’un livre entier ?
Trop de gens, dont on se fiche complètement, ont cru bon de publier leurs réflexions et pensées, généralement d’une atroce banalité, fébrilement notées durant les deux confinements subis depuis 2020. Aussi, l’on en veut presque à Chantal Thomas d’avoir inscrit le terme de « Journal » sur la couverture de son dernier livre. Ce choix risquant, en effet, de décourager ceux qui ne seraient pas déjà des amoureux de son écriture. Et ce serait tellement, tellement dommage !
East Village Blues de Chantal Thomas est tout ensemble une ballade et une balade, pérégrination dans un quartier de New York que la romancière hanta dans les années 70 et chant d’une « vie étrange » au croisement de Rimbaud et de la Beat Generation, célébration d’un « monde (qui) bénit les poètes ». Le livre prend doublement « la forme d’une ville », en ce qu’il est un véritable « poème en marche » et une ode inspirée à la liberté qu’inspire la vie new-yorkaise.
East Village Blues de Chantal Thomas est tout ensemble une ballade et une balade, pérégrination dans un quartier de New York que la romancière hanta dans les années 70 et chant d’une « vie étrange » au croisement de Rimbaud et de la Beat Generation, célébration d’un « monde (qui) bénit les poètes ». Le livre prend doublement « la forme d’une ville », en ce qu’il est un véritable « poème en marche » et une ode inspirée à la liberté qu’inspire la vie new-yorkaise.
Jeune festival qui propose de faire la part belle aux auteurs et à la sérénité, Jardins d’hiver ouvre ses portes aujourd’hui aux Champs Libres à Rennes, seconde édition d’un événement qui entend compter dans le paysage littéraire par sa singularité et son plateau d’écrivains choisis.
«Nage libre » : l’expression est utilisée pour désigner les épreuves de natation dans lesquelles, autorisés à pratiquer la nage de leur choix, les compétiteurs optent unanimement pour le crawl en raison de sa vitesse de propulsion. Un crawl encore largement nouveau à l’époque où commence à le pratiquer, dans Souvenirs de la marée basse, la mère de la narratrice – au contraire de sa fille qui, pour sa part, préfère la brasse, la brasse coulée ou l’indienne.
Pour ceux qui ne pouvaient être devant leur écran de télévision hier soir, pour les étourdis et/ou débordés, rappelons que le formidable documentaire de Chantal et Thierry Thomas sur Roland Barthes peut être vu, pendant une semaine (jusqu’au 1 octobre, de fait), sur Arte + 7 ou en suivant ce lien. Diacritik a publié deux articles sur ce documentaire à retrouver ici (par Johan Faerber) et là (par Christine Marcandier).
Le mercredi 23 septembre, en seconde partie de soirée, Arte diffuse un passionnant documentaire, « Roland Barthes, le théâtre du langage« . 55 minutes d’archives pour (re)composer un (auto)portrait de celui dont on fêtera, le 12 novembre prochain, le centenaire de la naissance.
Dans les dernières minutes du splendide documentaire que Chantal Thomas et son frère Thierry Thomas consacrent tendrement à Roland Barthes, on entend le sémiologue revenir sur les raisons qui l’ont conduit à s’intéresser à la photographie dans La Chambre claire, son ultime essai :