Le 3 juillet dernier, Samuel Luiz a été tué, en Espagne. Il avait 24 ans. Il a été assassiné par un groupe d’hommes, dans la rue. Il a été assassiné parce qu’il était PD. Il s’agit d’un crime homophobe – un crime homophobe de plus, s’ajoutant aux autres agressions quotidiennes, en Espagne, en France, ailleurs : agressions, insultes, tortures, meurtres de personnes du simple fait qu’elles sont homosexuelles ou transgenres. En Espagne, ce meurtre n’est pas sans rapport avec la montée de l’extrême-droite.
A cause de l’homophobie, à cause de la culture homophobe, des politiques homophobes, à cause de l’indifférence quasi générale à l’égard de ces violences, à cause du refus de les considérer comme des violences politiques, à cause de ses agresseurs, à cause de celles et ceux qui se réjouissent de ce meurtre, Samuel Luiz n’aura jamais 25 ans.
Un rassemblement avait lieu aujourd’hui à Paris, devant l’ambassade d’Espagne, en mémoire de Samuel Luiz, en mémoire de toutes les victimes de la logique homophobe. Reportage photo de Jean-Philippe Cazier.










