Samedi 28 janvier, Diacritik a eu l’honneur et le plaisir d’être invité à participer aux 10è Enjeux de la Maison des écrivains et de la littérature, pour dialoguer avec En attendant Nadeau et Vacarme de la place de nos publications dans le champ contemporain, de ce « désir de revue », « né d’un désaccord ou d’une envie de le créer », comme le disait Alain Nicolas qui animait le débat.

C’était aussi l’occasion pour nous, après le texte programmatique de notre lancement en septembre 2015 (à lire ici), de revenir sur les enjeux, tropismes et désirs de notre magazine, incarné sur la scène du théâtre du Vieux Colombier par Johan Faerber.

Johan Faerber, co-fondateur et co-rédacteur en chef de Diacritik, a souligné notre volonté de donner une place centrale à la culture, doublement : • qu’elle ne soit pas reléguée à la fonction de « supplément » ou de rendez-vous du jeudi • qu’elle soit au centre d’un questionnement du monde et des discours et non une niche de divertissement. Placer la culture au centre est évidemment pour nous un geste politique, c’est dire que la littérature n’est pas un peuple mineur, qu’elle ne peut être pensée sans liens avec la philosophie, les jeux vidéos, le cinéma, la photographie etc., qu’elle doit porter une vision. C’est faire de Diacritik un acteur, pleinement conscient de son désir d’époque : portant une vision et une lecture de la société, refusant de rabattre le débat public à une rumeur. L’enjeu est énorme, le désir l’est aussi, tous deux animés de cette volonté énoncée l’an dernier par Jean-Luc Nancy, comme le rappelait d’ailleurs Johan Faerber dans la conclusion de sa dernière tribune, lire mais aussi « faire quelque chose », et c’est bien dans ce « faire quelque chose » que nous voulons modestement nous inscrire. Retrouvez ici les interventions de Johan, filmées en mode Bootleg par Dominique Bry, rappelant ces principes et enjeux :
(L’intégralité de la captation vidéo officielle pourra être retrouvée sur le site de la MEL, avec les présentations d’En attendant Nadeau par Jean Lacoste et de Vacarme par Dominique Dupart).
