Qu’est-ce qu’un poème ? demande Jacques Rivette quand il écrit sur Cocteau : « une pauvreté retournée en richesse, une boiterie devenue danse, en bref, un heureux dénuement ».
Un heureux dénouement – j’avais lu d’abord, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. La vie du poème ne donne pas le sens de la vie, c’est l’interprétation que je ferais de mon erreur. Le poème renverse plutôt le destin, il est la parodie de l’existence, sa revanche. Et à la fin, il n’y aura peut-être que lui, et son visage de film, qui répondront de la vie, à la place du destin.
Destin
« Adelaïde qui m’ensorcelle ». Après Arnold Turboust — et Zabou Breitman — , Destin ou Fiodor Dream Dog — je passe les titres homonymes qui ne sont pas dans dans ma bibliothèque musicale, car on pourrait en citer d’autres —, c’est au tour de Requin Chagrin d’honorer le prénom au i tréma en lui consacrant une chanson.