L’imaginaire de la cabane, Marielle Macé le souligne dans son petit livre, connaît un engouement frappant dans différents domaines de la pensée depuis quelques années : en littérature, en anthropologie, en philosophie, en politique. Il est paradoxal que les deux auteurs dont il est question ici, Marielle Macé donc et Lionel Ruffel, choisissent d’en décliner le motif à leur tour pour y installer l’énergie politique de re-création que tous deux professent, promeuvent, espèrent et appellent – car la cabane, après tout, évoque d’abord le repli, la sortie du monde.

A la suite de la publication sur Diacritik d’un entretien avec Yan Lindingre à propos de la création du prix « couilles au cul » et parce que nommée dans la réponse à la question « comprenez-vous les réactions féminines qu’on a pu lire ça et là sur les réseaux sociaux ? », Tanxxx a d’abord répondu en commentaire sous l’article. Loin de vouloir démarrer (et encore moins alimenter) une polémique, Diacritik a décidé de publier la réponse de l’illustratrice, affichiste et auteur de bandes dessinées dans les pages du magazine.