« … les films, c’est quand même un art qu’on fait avec la chair des gens. La peinture, il y a des couleurs qu’on peut acheter, la littérature il y a des mots, le cinéma il y a de la chair. Je ne peux jamais dire : ‘Le film sera comme ça.’ Je dois rencontrer l’acteur, il doit se laisser faire, prendre et filmer. Un acteur, ce n’est pas du rouge. »
Catherine Breillat, Je ne crois qu’en moi.

Catherine Breillat est de retour grâce aux sollicitations d’un producteur, Saïd Ben Saïd, qui a su la convaincre de reprendre le chemin du plateau et de la création. Onze ans après Abus de faiblesse (2012), Breillat revient avec L’Été dernier, un film remarquable (tant du point de vue cinématographique que compte-tenu du « paysage » idéologique dans lequel nous évoluons), et un entretien, Je ne crois qu’en moi, recueilli par Murielle Joudet (Capricci éditions – les citations de Catherine Breillat mentionnées dans cet article en sont tirées).

Selon la formule de Clémenceau, on savait déjà la guerre être une chose trop grave pour être confiée à des militaires. Quid de la politique, des décisions ministérielles ou présidentielles ? Confiée à un scénariste de la trempe de Charly Delwart, la politique devient, dans Sous contrôle (sur Arte le jeudi 5 octobre à 20h55), un spectacle absurde, au long de six épisodes sur lesquels souffle un vent d’irrévérence, d’ironie bienvenue et de second degré permanent.

Le Bureau des Légendes revient pour une troisième saison et mérite plus que jamais son surnom d’Homeland à la française, même si les premiers épisodes diffusés ce lundi 22 mai sur Canal Plus tendraient à montrer qu’il s’agirait plutôt d’un « outland » puisque l’action se situe majoritairement hors de l’hexagone comme celle son aînée à l’aube de la saison 4.

A mi-saison, que dire du Bureau des légendes, saison 2, la série dirigée par Eric Rochant dont le personnage principal est incarné par Mathieu Kassovitz ? Parce qu’elle est disponible en intégralité sur Canal Plus à la demande, le comité de visionnage de Diacritik s’est livré à une séance de binge watching. Pour ne rien « divulgâcher », critique sous le sceau du secret.