« Je deviens sans doute un peu folle
Perdue dans ma lignée »
(Pauline Delabroy-Allard, Maison-Tanière, L’iconoclaste, 2021)

Que dit un prénom de soi comme de ses origines ? Avant d’être enceinte, Pauline ne s’était jamais demandé pourquoi « Jeanne, Jérôme, Ysé » accompagnent son prénom principal. Mais là, alors que la narratrice entreprend des démarches administratives pour obtenir une carte d’identité, sa première, elle s’étonne : pourquoi ces quatre prénoms dont un masculin ? « Ce n’est pas anodin, tout de même, d’être ainsi escortée dans l’existence par trois inconnus ».

Il est des premiers romans qui emportent tout sur leur passage. Citons, pour notre immédiat contemporain, Viviane Elisabeth Fauville de Julia Deck, L’Eté des charognes de Simon Johannin ou Nos Mères d’Antoine Wauters. À cette liste on peut désormais ajouter Ça raconte Sarah de Pauline Delabroy-Allard, premier roman incandescent qui paraît dans la collection de poche des éditions de Minuit.

Il est des premiers romans qui emportent tout sur leur passage. Citons, pour notre immédiat contemporain, Viviane Elisabeth Fauville de Julia Deck, L’Eté des charognes de Simon Johannin ou Nos Mères d’Antoine Wauters. A cette liste on pourra désormais ajouter Ça raconte Sarah de Pauline Delabroy-Allard, premier roman incandescent qui paraît aujourd’hui aux éditions de Minuit.