Hugo Henry, photographe, est parti en Écosse durant trois mois, depuis son adolescence attiré par cette région sans trop comprendre pourquoi : « A la fin de mes études je voulais prendre le temps de construire un reportage photographique. J’avais comme seul but de découvrir ces Écossais, si fiers de perpétuer le travail manuel en ce XXIe siècle.
La difficulté de ma démarche fut d’être assez proche de ces gens pour pouvoir photographier leur intimité, leur métier, leur vie. De rester en retrait pour pouvoir me détacher et capter chaque instant, même le plus banal. Ici les Highlands ne sont plus qu’un paysage quotidien, un simple lieu de travail. Le temps et les tempêtes un compagnon de routine. Le thé et le poêle à bois un réconfort éphémère.
Ici tous partagent la même passion : la terre. L’Écosse ne se situe qu’à une heure de vol de Bruxelles et pourtant tout me porte à croire que je me situe sur des terres encore jamais foulées. La préservation de la nature étant un combat quotidien. Comme l’énonce ce proverbe écossais : On vivra bien de peu. Mais non pas de rien. »











Né le 9 novembre 1993, Hugo Henry vient de terminer sa licence en Art du spectacle. Il est actuellement en service civique dans l’association photographique messine : Bout d’Essais. Il habite à Longwy en Lorraine.
La page Facebook d’Hugo Henry (sur laquelle vous pouvez découvrir d’autres photographies de cette série).
Cette série Fianaise na Halban (témoignage écossais) sera exposée à Metz en avril 2016.
Toutes les photographies sont sous © Hugo Henry – reproduction interdite sans autorisation.