En 1992, The Cure accède à la plus grande popularité mondiale avec son neuvième album Wish qui atteint la première place des charts anglais et la deuxième aux USA, porté par le single Friday i’m in love que vous fredonnez peut-être déjà au moment d’en lire le titre. Une nouvelle écoute du disque qui ressort dans une version remasterisée par Robert Smith et « augmentée » (mot à la mode mais qu’il ne faudrait pas abandonner au monde de la réalité digitale) de 24 titres et démos inédits nous ouvre à un authentique joyau subtilement poli par les 30 ans qui nous séparent de sa création.
The Cure
Meet me by the gates, chantent The Penelopes and Isabelle Adjani. JD Beauvallet et Olivier Steiner les ont entendus. Duo d’articles pour trio d’artistes.
Mythe pop, mastodonte gothique, icône occidentale : tout semble dit sur The Cure qui vient de faire l’unanimité au festival Rock en Seine vendredi 23 août 2019. Pourtant, en se promenant dans les immenses espaces du domaine national de Saint-Cloud, le sens d’un groupe qui a déjà traversé quatre décennies se révèle toujours plus profond.
Trois années séparent les 2 disques de Mensch, étrangement symétriques jusqu’à leur nombre de morceaux : 8 chacun. Un album à la pochette bleu. Un album à la pochette noire. Le jour et la nuit. La lumière et l’ombre. Danser et mourir : l’un est l’extension de l’autre.