Juin est un mois qui pose plein de problèmes. On ne sait jamais s’il faut prononcer « /ʒɥɛ̃/ » ou « /ʒwɛ̃/ ». Source de nombreuses incompréhensions, le mot juin est un peu ce que oui est à huis ou huit, alors qu’il n’y a aucune raison de confondre cinq à sept et cinq sets, sis et six, et un et Hun font deux. Le compte est bon. Monsieur Berger à vous pour les lettres.
Auteur : Boris-Hubert Loyer
Mai. Le « joli mois » de la chanson de Bourvil est un mois paradoxal. D’abord, il s’ouvre sur la fête du travail (le 1er) et ensuite il concentre à lui seul près du quart des jours fériés de l’année entière. C’est vous dire si ce mois ne sait pas ce qu’il veut.
C’est en avisant le calendrier des grèves SNCF qui trône fièrement depuis un mois sur mon bureau que je me suis rendu compte qu’avril arrivait à son terme sans crier gare. Mois versatile, tant il souffle le chaud et le froid, remisant l’hiver durant une semaine au moins, avril fait rapidement oublier le manteau blanc de février et les frimas de mars au profit d’un printemps voire d’un été précoce, voyant arriver les premières sur-vestes demi-saison, le retour des chemisettes à carreaux Vichy et les rhumes allergiques dont les médias font annuellement tout un foin.
Cinéma, politique, vocabulaire, FillonGate, Présidentielle… C’est la revue de presse du Chutier.
Sciences, élections américaines, primaires de la droite (et très accessoirement du centre)… C’est le retour de la revue de presse du chutier.
Politique, médias, livres, international, société. C’est la rentrée de la revue de presse du chutier.
Attentats de Nice, état d’urgence, médias, politique. C’est la dernière avant les vacances de la revue de presse du chutier.
Du foot, du foot et encore du foot (et aussi un peu de politique). C’est la revue de presse du chutier.
Cinéma, musique, politique, arts et spectacles, football. C’est la revue de presse du chutier.