Après Les Lauriers et Le Cadeau, c’est la troisième fois que l’on retrouve Jules César dans le titre d’un album d’Astérix et la seconde seulement en dessin de couverture. 36e album des aventures de l’irréductible gaulois, la couverture du Papyrus de César a été dévoilée aujourd’hui.
Une couverture d’album fait partie intégrante de l’œuvre – au même titre qu’une affiche de film, une jaquette de cd –, objet de communication, certes, mais aussi et surtout premier contact visuel avec l’objet livre et invitation à la lecture.
Pour un bédéphile, une couverture, c’est avant tout une pièce d’identité graphique. Avec ses codes, ses éléments de reconnaissance, ses références et un début de narration même. Pour Le Papyrus de César, le travail de Didier Conrad est magnifique de réécriture et de respect de l’œuvre originelle : les personnages principaux au premier plan, César au second et un décor grisé (presque sépia) sur fond blanc… L’œil exercé du lecteur aura reconnu le procédé utilisé pour Astérix en Corse et Le Domaine des Dieux, et si l’on devait juger ce nouvel opus (non, ce n’est pas le nom d’un nouveau personnage) à sa seule couverture, on pourrait d’ores et déjà dire que les repreneurs (Jean-Yves Ferri au scénario et Didier Conrad au dessin) ont à cœur de cultiver l’héritage de Goscinny et Uderzo. Et c’est très réussi.
A suivre le 22 octobre prochain pour la découverte de l’album. Ici l’article de Dominique Bry.