L‘époque a rendu la critique exigeante. En lisant certains articles à charge et autres recensions acrimonieuses du 39ème épisode des aventures d’Astérix le Gaulois, on en vient à se demander si l’aventure signée Ferri et Conrad n’est pas victime de ce mal contemporain qu’est le traitement de la culture par le petit bout de la lorgnette du commentaire…

En mettant de côté les jeux de mots faciles qui promettaient une « montée d’Adrénaline » et les rancœurs récurrentes des puristes marris devant l’implacable plan marketing de la machinerie Astérix, proposons une autre lecture de La fille de Vercingétorix, 38e album des aventures du célèbre Gaulois, signé Conrad et Ferri (sous la houlette voire la férule d’Uderzo si l’on en croit les articles lus ici ou sous-entendus ). Un opus empreint d’un sous-texte très ironique, un plaidoyer pour la jeunesse et l’indépendance.