Elle entre dans sa sixième année de détention et porte un nom : Nûdem Durak. Chanteuse, kurde en Turquie, ses 32 ans fêtés voilà quatre mois ; un État l’a condamnée à passer plus de la moitié de son âge en prison. Ce nom, on commence à le prononcer sur quelques continents. C’est bien peu, face à l’appareil entier d’un État, mais ce n’est pas tout à fait rien : un prisonnier l’est sans doute moins lorsque l’on sait, dehors, qu’on l’a réduit à n’être plus que ça. Le silence fortifie les cachots plus sûrement que les barreaux – il arrive parfois que rompre le premier aide à scier ces derniers.
Turquie
Je suis éditrice, française née à Caen, habitant à Paris, mais depuis longtemps je me suis enracinée au Proche-Orient, dont j’aime les cultures, les terres, les langues… Aujourd’hui je me sens perdue, condamnée comme vous à assister impuissante au terrible massacre perpétré en toute impunité en ce moment même au Rojava…
Aujourd’hui, lundi 10 avril 2017, ils sont plus de 160 journalistes emprisonnés en Turquie. Nous n’acceptons pas.
Asli Erdoğan a été arrêtée le 17 août 2016 en même temps que d’autres membres du journal pro-kurde Özgür Günden. Le journal a été interdit de publication, ses locaux ont été investis par la police et fermés. Depuis le mois d’août Asli Erdoğan est détenue à la prison pour femmes de Bakirköy, à Istanbul, son procès devant avoir lieu ce 29 décembre 2016.
Diffuser, le plus largement, le plus fort possible, la voix de celle qu’un régime autoritaire croit pouvoir étouffer.
Mobilisons-nous, relayons la liberté.
« Je continue à marcher, peut-être que je passerai ma vie à courir après un mot », écrit Aslı Erdoğan dans Même le silence n’est plus à toi, recueil de 27 chroniques journalistiques à paraître le 4 janvier prochain aux éditions Actes Sud.
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Mobilisons-nous, relayons la liberté.
« Faire face est tout autre chose qu’accepter », écrit Aslı Erdoğan dans Même le silence n’est plus à toi, recueil de 27 chroniques journalistiques à paraître le 4 janvier prochain aux éditions Actes Sud.
Diffuser, le plus largement, le plus fort possible, la voix de celle qu’un régime autoritaire croit pouvoir étouffer.
Mobilisons-nous, relayons la liberté.
« « Sauve-toi par ici », disait-elle, en montrant le chemin ouvert dans les eaux noires par ses lourdes larmes limoneuses… » , écrit Aslı Erdoğan dans Les Oiseaux de bois.
Diffuser, le plus largement, le plus fort possible, la voix de celle qu’un régime autoritaire croit pouvoir étouffer. Mobilisons-nous, relayons la liberté.
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« Ne va pas dans le lointain, la réalité est au fond de toi », écrit Aslı Erdoğan dans La Ville dont la cape est rouge.
Diffuser, le plus largement, le plus fort possible, la voix de celle qu’un régime autoritaire croit pouvoir étouffer.
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« Il ne restait rien qui fût moi » écrit Aslı Erdoğan dans Le bâtiment de pierre.
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« L’écriture est sacrée et il faut la protéger », déclare Aslı Erdoğan dans un entretien avec Mehmet Basutçu.
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Mobilisons-nous, relayons la liberté.
« L’art de conter une histoire n’est-il pas un peu celui d’attiser les braises sans se brûler les doigts ? », écrit Aslı Erdoğan dans Le Bâtiment de pierre.
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Mobilisons-nous, relayons la liberté.
« La situation est très grave, terrifiante et extrêmement inquiétante », écrit Aslı Erdoğan, dans une lettre de prison publiée et traduite par le site Kedistan.