Chaque week-end, retrouvez l’ensemble des articles
publiés la semaine précédente, en version pdf.
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La disparition de Josef Mengele plonge avec brio dans l’intimité d’un monstre nazi en cavale en Amérique du Sud, en entrant dans le détail du quotidien d’abord flamboyant puis sordide du « médecin » d’Auschwitz, Olivier Guez met en lumière les complicités et la corruption des entourages et des états, tout comme la médiocrité et la banalité de Mengele. Le criminel nazi a échappé à la justice des hommes pendant près de quarante ans, mais aura tout de même été châtié ici-bas, en s’auto-dévorant.
On les attendait, voici la liste des lauréats du Prix Goncourt et du Prix Renaudot 2016. Sans surprise et sans intérêt pour la catégorie roman. Préférez le Renaudot Essais !
Depuis quelques jours, les critiques pleuvent sur l’attribution du Nobel de littérature à Bob Dylan : on exige que celui-ci regagne le périmètre clos qu’il n’aurait jamais dû quitter – celui de la chanson – pour que continue à exister inaltéré, pur, cet autre périmètre tout aussi clos que serait la littérature.
En ce clair matin de novembre, le Prix Wepler – Fondation La Poste, sans conteste le plus beau prix de la saison, vient de couronner, comme à sa désormais habitude, l’un des meilleurs sinon le plus exigeant et brillant roman de cette rentrée littéraire, à savoir le titanesque d’histoires et fabuleux d’aventures Achab (Séquelles) de Pierre Senges, paru en septembre aux éditions Verticales.
La saison des prix bat son plein, elle n’est bien entendu par terminée mais après l’annonce du Médicis à 13 heures, force est de constater combien les titres retenus cette année sont vraiment littéraires.
La semaine des prix littéraires a été lancée hier avec le Grand Prix de l’Académie française et ses deux lauréats, Hédi Kaddour pour Les Prépondérants et Boualem Sansal pour 2084. Un prix en miroir comme deux rives de la Méditerranée primées — et jusque là, comment ne pas être d’accord ? — mais aussi le recto et le verso du livre : d’un côté, l’ampleur, la fluidité, un sens inné et merveilleux (au sens étymologique) du détail qui fait sens, de l’autre des métaphores pâteuses, un didactisme tout aussi étouffant et, disons-le, un très mauvais roman : en somme le meilleur (Kaddour) comme le pire.
Pour sa première sur Diacritik, Boris-Hubert a décidé de suivre l’actualité des prix littéraires, exercice qui le plonge dans des affres insondables, n’ayant pas lu tous les livres en lice, hélas.
C’est là qu’est l’os.
Compte rendu dominical d’une semaine écoulée. Depuis le lancement de Diacritik, plusieurs questions taraudaient une bonne partie de la rédaction : combien de visiteurs ? Combien de clics ? Quelles vues ? Et quand est-ce qu’on mange ?
Depuis quatre ans, le Prix du roman Gulli récompense des ouvrages destinés aux 8-14 ans. Il a couronné cette année Dans les yeux d’Anouch de Roland Godel (Gallimard Jeunesse).
L‘automne, pour le monde du livre, est non seulement la saison d’une avalanche de parutions mais aussi celle d’un nombre pléthorique de prix, transformant le lanterneau littéraire en un espace qui bruisse de rumeurs, pronostics et autres réactions scandalisées (souvent) ou enthousiastes (parfois).