Aujourd’hui sort la vidéo du nouveau single de Perez, le magnétique et hypnotique « Vanille », son titre le plus musicalement audacieux à ce jour et, dans le même temps, le plus imparable mélodiquement. Sur les images de la remarquable vidéo signée Florian Jomain et Sébastien Martinez Barat, Perez à la voix déconstruite et reconstruite à l’autotune invoque la déesse Vanille, implore sa douceur devant un monde dont la méchanceté est devenue la valeur reine. Premier extrait de l’EP Sados à paraître en janvier, « Vanille » ne pouvait manquer de retenir l’attention de Diacritik qui est allé poser quelques questions à Perez, plasticien de la pop française, brillante étoile de sa génération.

Avec Surex, son troisième opus qui vient de sortir, Perez livre incontestablement son meilleur album à ce jour. Enfant de Suicide et Bashung, Surex se donne comme une épopée pop et électronique à l’élégance rare. Claviers hypnotiques, voix traitées comme instruments, mélodies implacables, Surex donne à Perez tout l’éclat et la plastique de son timbre mélancolique. Autant de raisons pour Diacritik d’aller à la rencontre du jeune chanteur qui, avec Surex, s’impose définitivement comme l’un des chanteurs les plus remarquables de la nouvelle scène musicale française.

C’est l’apocalypse ! La fin du monde n’est peut être pas si proche – je ne suis devin –, mais l’issue de l’année l’est bel et bien, généralement accompagnée de son lot de compilations et d’albums de « poids lourds » censés booster les ventes d’ici Noël, pour peu qu’on offre encore des CD de nos jours (j’attendrai la sortie du vinyle du nouveau Lara Fabian avant de l’offrir à mon pire ennemi, c’est quand même un bien plus bel objet).