Alors qu’on avait laissé les 7 en pleine crise, leur réputation mise à mal avec la découverte d’une nazie bitch dans leurs rangs et les exactions de leur leader toujours plus psychopathe, les créateurs de The Boys auraient voulu faire oublier une deuxième saison un peu molle du super genou qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement.
Marvel
Encore un Marvel ! Nouvelle série de l’Univers Cinématique, le premier épisode de Loki a été diffusé mercredi 9 juin sur Disney+ et posé les bases d’une intrigue en six épisodes qui mettent en vedette le dieu de la malice et convoque des gardiens du temps et la théorie des multivers dans une mise en scène tragi-comique qui fait la part belle à une iconographie sixties.
Plus lisse que la toile cirée de la table du salon de mémé et aussi subtile qu’un élu Les Républicains en campagne, Jupiter’s Legacy a beau avoir tous les ingrédients pour séduire les adeptes des films et séries de super-héros, l’héritage signé Mark Millar diffusé sur Netflix depuis le 7 mai est une belle déception à plus d’un égard.
Après le méditatif Mandalorian et le référentiel WandaVision, Disney+ diffuse depuis le 19 mars une nouvelle production Marvel qui opère un retour aux fondamentaux, entre action et buddy-movie : The Falcon & The Winter Soldier. Un come-back qui emprunte ses personnages aux films et sa trame aux thématiques qui ont construit le MCU et donne le(s) premier(s) rôle(s) aux sidekicks historiques de Steve Rogers, alias Captain America.
On n’a pas pu passer à côté : le Marvel Cinematic Universe est de retour sur Disney+ avec en têtes d’affiche la Sorcière Rouge et la créature d’Ultron dans WandaVision. Après deux épisodes et des commentaires disparates à foison sur les Internets, que penser de ce spin-off mettant en scène le couple androïdo-sokovien interprété sur grand écran par Elizabeth Olsen et Paul Bettany ?
La déferlante Marvel n’a pas fait que des heureux : entre les cinéphiles lassés de voir débouler des super-héros en collants tous les deux mois dans les salles obscures et les fans exigeants discutant la qualité aléatoire des blockbusters ou sequels à répétition, les justiciers semblaient s’être ligués pour envahir les écrans jusqu’à l’overdose (voire l’ennui).
Il y a quelques années, Batman – Dark Knight rappelait que l’on peut faire un beau film d’auteur avec un mec déguisé en chauve-souris. Nolan remontait au mythe du cavalier maudit, obligé de chevaucher sa monture jusqu’à la fin des temps. Un blockbuster peut-être une œuvre personnelle et audacieuse, ce n’est pas un scoop, mais il faut avouer que les franchises Marvel finissaient par nous faire douter.