Diane avait envoyé un message sur Facebook : Bret Easton Ellis serait à Bruxelles le dimanche 22 septembre au soir, est-ce que j’étais là ?
American Psycho
Il était attendu en librairie depuis 9 ans : Bret Easton Ellis publie White, un essai ou plutôt un laboratoire, le commentaire de son œuvre comme de son époque rongée par un politiquement correct devenu une forme de totalitarisme. Bien-pensance, puritanisme, instrumentalisation idéologique de l’art, tout passe au white spirit de BEE.
Dans American psycho de Bret Easton Ellis (1991), le grand roman des années 80 aux États-Unis, telle une ombre glissant de page en page, le nom de Donald Trump apparaît trente fois.
Interview exclusive de Bret Easton Ellis dans L’Obs, alors que ses œuvres complètes sortent en collection Bouquins : Moins que Zéro (1985), BEE avait 21 ans, c’était déjà il y a 30 ans. Depuis, BEE est devenu un poids lourd des lettres américaines, une référence, il a publié 7 romans.
La « laitance d’alose » est l’un des motifs obsédants d’American Psycho, goûté au Rafaeli’s, au Savoy, au DuPlex, « le nouveau restaurant de
Tony McManus, à Tribeca », ou comme ici au Bacardia où Pat Bateman emmène dîner Patricia, scène dans laquelle les marques de vêtements le disputent aux énoncés gastronomiques, où le lieu où l’on mange est bien plus important que ce que l’on mange :
Écrivain américain vivant, né à Los Angeles en 1964. Auteur de six romans et d’un recueil de nouvelles, en attendant la suite : Bret qui agace, Bret qui énerve, Bret qu’on vénère…